Un mois après la suspension de l’opération Barkhane dans le Sahel, la France a annoncé la reprise il y a cinq jours.
Paris a levé sa suspension « à titre conservatoire et temporaire », sa coopération militaire bilatérale avec le Mali. Il y a quelques jours, les militaires français sont à nouveau au pays du colonel Assimi Goïta.
Le pays d’Emmanuel Macron avait décidé de sevrer l’Armée malienne de ses éléments à la suite du coup d’Etat fomenté par le nouvel homme fort de Bamako, le 24 mai 2021
Depuis le vendredi 2 juillet 2021, plus de 5 000 militaires sont déployés au Sahel. « À l’issue de consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition » qu’assume la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao).
La reprise de ces « opérations militaires conjointes » avec le Mali est la manifestation de l’engagement de la France à ne laisser aucune force externe menacer la paix encore moins la sécurité au Sahel, comme le déclarait le président Macron lors des obsèques du Maréchal Idriss Deby Itno le 23 avril 2021.
Faisant écho à son compatriote, Florence Parly estime qu’« il est essentiel de ne pas permettre que le Sahel et plus largement l’Afrique deviennent une zone refuge et d’expansion pour ces groupes terroristes affiliés à Daech et Al-Qaïda ».