C’est à la suite du coup d’Etat perpétré le 24 mai 2021 que la France a décidé de suspendre « à titre conservatoire et temporaire » sa coopération militaire bilatérale avec le Mali.
Le Mali subit encore un coup dur
Le coup d’Etat fomenté le 24 mai 2021 par le colonel Assimi Goïta est la goutte d’eau qui a débordé le vase. La France vient de suspendre « à titre conservatoire et temporaire », sa coopération militaire bilatérale avec le Mali. La confirmation a été donnée à la presse par le ministère des armées.
« Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes », faisait-on savoir, hier soir, au ministère des armées.
En effet, la décision d’Emmanuel Macron fait suite au coup d’Etat du 24 mai dernier qui a porté au pouvoir le colonel Assimi Goïta. Ce qui entraine inéluctablement un arrêt des opérations conjointes menées par les militaires de la force française « Barkhane » avec les Forces armées maliennes (FAMa) sur le terrain.
En substance, le président de transition Bah N’Daw, et son premier ministre, Moctar Ouane ont été arrêtés par les hommes du colonel Assimi, puis contraints de démissionner.
D’abord suspendu de la Cédéao
Le 19 août 2020 déjà, ce dernier avait fomenté le putsch qui a renversé du pouvoir, le président Ibrahim Boubakar Keita(IBK). En l’espace de neuf mois, le nouvel homme fort du de ce pays du Sahel est à l’origine de deux coups d’Etat.
Ce qui vaut au Mali, avant cette décision de la France, sa suspension de toutes les institutions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La Cédéao et de l’Union africaine (UA) réclamaient notamment la nomination d’un Premier ministre qui ne soit pas un militaire mais un civil et le respect de la date prévue pour l’élection présidentielle au Mali, fixée au 27 février 2022.