Paul Atanga Nji a exprimé ses préoccupations concernant la gestion des 48 armureries du pays lors d’une réunion tenue à Yaoundé le 15 avril. Le Minat a relevé certaines « irrégularités » dans la gestion de ces commerces. Il n’a pas manqué de mettre en garde les contrevenants contre les risques que leur laxisme peut avoir sur la sécurité nationale .
L’objectif de cette réunion était d’évaluer et de sensibiliser les opérateurs du secteur des armes et des munitions. Atanga Nji a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue dans la vente des armes. Selon ses dires, certains individus utiliseraient de faux documents pour acquérir des armes et des munitions, notamment des terroristes et des criminels. Il a rappelé que les armuriers sont pénalement responsables des armes vendues sur la base de documents fallacieux.
Circulation dangereuses des armes à feu
Le contrôle des armes à feu demeure une préoccupation majeure du gouvernement. En mai 2021, la vente des pistolets automatiques avait été suspendue en raison du contexte sécuritaire et de l’usage abusif de cette catégorie d’arme par des individus peu recommandables. L’Etat avait indiqué à cette période que près de 3 000 armes à feu circulaient de manière illégale au Cameroun. Le problème avait été imputé à certains armuriers, responsales de prolifération non contrôlée des armes au sein de la population.