La dotation budgétaire en vue de la réalisation des micro-projets parlementaires n’a pas été supprimée. Jusqu’ici logée au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, elle est désormais inscrite au budget d’investissement de l’Assemblée nationale, sous l’appellation « d’appui pour l’action parlementaire ».
« Les micro-projets que réalisaient jusque-là les députés, n’ont pas été supprimés. L’enveloppe réservée à la mise en œuvre de ces programmes de développement non plus. Maintenant, il faut dire que c’est l’appellation qui va changer. Pour le moment, elle n’est pas encore déterminée, mais nous le saurons bientôt. Avant, pour accéder à ce financement, le député devait présenter un compte d’emploi. On ignore ce qu’il faudra désormais faire. Nous attendons » précise l’honorable Germain Mathurin Bindoua, député Rdpc dans les colonnes de Cameroon Tribune, édition du mercredi 7 décembre 2022. Une modification qui va probablement entrer en vigueur au début de l’exercice budgétaire 2023.
Dans une publication sur Facebook le président du Front des démocrates camerounais (FDC) saluait déjà cette suppression annoncée, mais en émettant des réserves. « J’apprécie la suppression de la gestion des micros crédits aux parlementaires. Toutefois j’invite les camerounais à rester vigilants. Il n’est pas exclu que ce soit simplement du bluff. Il est bien possible qu’on ait juste changé d’écrire et conserver les mêmes avantages à travers une autre ligne budgétaire. Le contexte politique actuel me semble défavorable au gouvernement pour supprimer une telle ligne de crédit aux parlementaires », écrivait Denis Emilien Atangana.
Par ailleurs, le Conseiller municipal de la Commune d’arrondissement de Monatelé qu’il y ait augmentation du bip-mindevel. « Le FDC demande que le bip-mindevel passe de 100 millions par commune à 1 milliard par commune », écrivait-il.