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La mère de Patrick Ekeng : « Je veux te sourire. Je veux te faire le dernier câlin »

Ekeng deuil

Les grandes compétitions Européenes viennent de se terminer et le Cameroun pleure toujours son fils, son lion indomptable Patrick Ekeng tombé sur les terrains Roumains à seulement 26 ans. Les enquêtes au sujet de ce tragique évènement sont encore en cours même si les résultats ne ramèneront pas le jeune footballeur. L’émotion … Beaucoup d’émotion c’est aussi ce que reflète la dernière lettre de Céline Ekeng la mère du défunt à son fils.

 patrick Ekeng

En effet, comme le rapporte nos confrères de Cameroon tribune dans son édition du 13 Mai, la maman de « Patou » a livré un témoignage marquant. LeBledParle.com s’est procuré un extrait de cette lettre et vous fait découvrir son contenu tout de suite : 

Mon bébé, moi, devant ta dépouille,

j’espère avoir le courage de te regarder.

Je veux te sourire.

Je veux te faire le dernier câlin.

Tu es resté mon bébé.

Je dis merci à Dieu de t’avoir eu dans ma vie comme un enfant,

comme une étoile qui a brillé dans ma maison.

Je te bénis parce que je sais que tu n’es pas mort.

Tu es vivant comme ton Seigneur.

Tu vas à sa rencontre.

Tu es désormais un ange.

Mon bébé Patou, je veux te sourire…

Je te dis merci de m’avoir aimée, de m’avoir honorée.

Merci pour toute ton affection à mon égard.

Merci pour l’obéissance.

Que l’Éternel t’accueille.

Je sais que tu n’as pas froid, tu n’es pas seul.

Bébé Patou, tu restes un modèle… ».

Un véritable aveu d’affection, de douleur, de rancoeur et tant d’autres sentiments que seule une mère peut ressentir dans de pareils circonstances. Nous vous informions récemment que Patrick Claude Ekeng reposait à Ngousso, sa terre natale et que les frères Song avaient assisté à son enterrement. La mort n’est pas une fatalité disait-on également pour se consoler … Du courage, de la bravoure ! à la rédaction c’est tout ce que nous souhaitons à Mama Ekeng.

Pour approfondir :   Crise sécuritaire au Cameroun : Paul Atanga Nji a présidé une réunion à Douala

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