Dans une tribune publiée sur sa page Facebook ce vendredi 25 septembre 2020, le Pr Jacques Fame Ndongo, dans sa posture de secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(RDPC) n’est pas resté de marbre à la suite du communiqué du Pr Maurice Kamto diffusé le 24 septembre 2020 et dans lequel, ce dernier acccusait le régime en place de l’avoir « séquestré » lors des « marches pacifiques » du 22 septembre 2020.
« Le président national du MRC, le professeur Maurice Kamto est séquestré à son domicile avec toute sa maisonnée depuis la nuit du dimanche au lundi 20 septembre jusqu’au moment où le présent communiqué est rendu public, par de nombreux éléments des forces mixtes (police et gendarmerie) lourdement armés, appuyés par le déploiement d’un important arsenal de guerre. Toutes les entrées de son domicile sont bloquées par des véhicules militaires qui se relaient sous la supervision d’officiers supérieurs et de commissaires de police. Cette séquestration qui fait partie du harcèlement répressif du régime à l’encontre du leader du MRC est totalement arbitraire et sans aucune base légale », a dénoncé le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) dans son communiqué.
Des repos auxquels le chancelier des Ordres académiques n’a pas laissé de rebond et a réagi ce 25 ce jour sur la toile.
Lebledparle.com vous invite plutôt à parcourir la réplique épicée du membre du bureau politique du parti au pouvoir.
LE GROS MENSONGE EST DE RETOUR
1-Confinement
Ceux qui sont confinés dans leur livre de politique-fiction viennent d’écrire une autre page de leur feuilleton fantasque.
Le gros mensonge revient à vive allure : après le « gré à gré », « la mort du Président Paul BIYA », « la vacance du pouvoir », « l’échec du pilotage présidentiel de la lutte contre le coronavirus », « le génocide dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest », voici venu le temps des autres canulars : « enlèvement des marcheurs », « séquestration » de tel leader, « dictature », « épuration politique » etc… Ces inepties infestent les réseaux sociaux par leur odeur pestilentielle.
2- Manipulation des consciences
Camerounais de l’intérieur et de la diaspora, la manipulation des consciences est l’arme de ceux qui abhorrent les autoroutes de la démocratie.
Les vrais républicains et les démocrates purs et durs acceptent d’affronter la concurrence dans les urnes. Ils ne se vautrent point dans la boue de leurs fantasmes.
Ils ne se réfugient guère dans les paradis artificiels de l’INFOX (terme récent, en matière de communication, par rapport à « intox » ou «fake news»).
3- Paysage politique
La « séquestration », « l’enlèvement », « l’épuration politique », la « dictature » ne sont pas des pratiques qu’affectionne S.E Paul BIYA, lui qui a courageusement libéralisé le paysage politique camerounais dès 1990 (multipartisme intégral, liberté d’association, liberté d’expression, liberté de conscience, liberté de la presse). Le peuple le sait. C’est, pourquoi il snobe souverainement les bonimenteurs et les « marcheurs » à la petite semelle.
Voici la réalité : les marches du 22 décembre 2020 ont fait long feu (échec fracassant). Le Secrétaire national aux droits de l’Homme et de la gouvernance du MRC (M Célestin Ndjamen) l’a reconnu péremptoirement dès le 22 septembre 2020 au soir. Il a martelé : « c’est un flop. Nous devons faire notre aggiornamento »
4- Exploitation de la répression
Le subterfuge espéré par les vendeurs d’illusions et les pondeurs de gros mensonges avait été magistralement explicité par le Président Paul BIYA lors des années de braise : « provocation, répression, exploitation de la répression ». L’Etat a évité ce piège infernal. D’où la déshérence et la déréliction de ceux qui avaient prévu un « jeu de massacre » et un « enfer » (mardi dernier) en lançant un mot d’ordre anti-démocratique.
Ils ont le choix : persévérer dans le mensonge ou se préparer à affronter les autres Partis dans les urnes. Peuvent-ils quitter la mare au diable ? Rien n’est moins sûr.
A bientôt, pour le prochain gros mensonge de notre Falstaff national (personnage loufoque imaginé par William Shakespeare dans Henri IV). Le RDPC reste vigilant et lucide en ratissant chaque m^2du terrain politique. C’est la clé du succès.
Pr Jacques FAME NDONGO
Secrétaire à la Communication du CC du RDPC Membre du Bureau politique.