La tentative de coup d’État a été déjouée dans la nuit du 27 au 28 décembre a appris Lebledparle de Jeune Afrique.
« Une partie du commando, composée d’Équato-Guinéens, de Tchadiens et de Camerounais, se serait retrouvée à Ebebiyin, une ville à la frontière camerounaise, à moins de 100 km de Mongomo où se trouvait alors le chef de l’État. Ils auraient été menés par « un général équato-tchadien proche de Gabriel Nse Obiang Obono«, le président du parti d’opposition Citoyens pour l’innovation (CI, qui compte un unique député à l’Assemblée nationale) », indique Michael Pauron, auteur de l’article de Jeune Afrique.
Ces mercenaires prévoyaient de passer la frontière pour soutenir le putsch et ont été arrêtés par la police camerounaise à la frontière de Kye-Ossi, rapportait Cameroon-info. Ces hommes équipés de « lance-roquettes, de fusils et beaucoup de munitions » sont accusés de « tentative d’invasion et de déstabilisation.», d’après l’AFP.
Une enquête a été ouverte au Cameroun par la sécurité militaire et la police locale à Ebolowa, indique une fois de plus l’AFP.
Pour rappel, la dernière tentative de coup d’État mise en échec en Guinée équatoriale date de 2004 et avait été menée par le mercenaire britannique Simon Mann, un ancien officier sud-africain, soutenu par Mark Thatcher, le fils de l’ancienne première ministre du Royaume Uni.