Statuquo à la Police municipale
Benjamin Naybenga l’a affirmé sans détour dans une émission télévisée suivie par Lebledparle.com. Pour lui, il ne fait aucun doute que la Police municipale reste sauvage au Cameroun. Il en veut d’abord pour preuve les dérives observées dans les différentes localités du Cameroun. Les violences infligées aux populations par ces agents, les dérives sociales motivées par l’anarchie et surtout l’ignorance de ces agents de leurs missions véritables dans la société.
Le second argument qu’il estime majeur pour ce postulat, est le fait que malgré les lois votées au Parlement et surtout les annonces liées à la formation de ces agents dans des cadres spécialisés, rien de concret n’a été fait. Il précise en effet que les agents de la Police municipale doivent en théorie être formés au sein de la Nasla (National school of local administration) basée à Buéa dans la région du Sud-ouest. Mais depuis l’annonce liée à leur formation, aucune vague de ces agents n’a été accueillie dans cette institution.
La voie royale
En rappelant les affres notamment environnementales dues à la méconnaissance des agents de la Police municipale de leurs missions, il souligne qu’il est urgent d’agir pour changer la donne. A l’avantage du Cameroun, un cadre juridique solide « Nous avons de très bon textes qui ne demandent qu’à être appliqués », a lancé Benjamin Nyabenga qui a conclu que l’ordre dans la Police nationale est primordial pour qu’on arrive à une solution viable.