Après avoir passé au moins six mois dans son nouveau poste d’affectation, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding est rentré dans ses droits. Loin d’en vouloir à ceux qui ont cru le « détruire », le politologue reste fair-play.
Dans une décision prise le 22 mars 2021, le ministre d’Eta, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo, affectait avec transfert de dossier, à l’annexe de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Ngaoundéré, qui se trouve à Garoua dans la région du Nord.
L’universitaire qui venait d’être en service à l’Institut des Relations internationales du Cameroun(IRIC) n’était pas passé par quatre chemins pour dénoncer la décision de sa hiérarchie qu’il qualifiait d’« illégale ».
Pour réclamer justice, l’homme politique avait trainé le Minsup en justice pour obtenir la suspension de cette décision. Le 15 octobre dernier, le « Biyaiste » a obtenu gain de cause car, le tribunal administratif du Centre à Yaoundé a suspendu la décision de Fame Ndongo.
Interrogé par Ernest Obama, Directeur général de Bnews1, l’internationaliste s’est réjoui du verdict et a dit ne garder aucune rancune :
« Le Cameroun est un État de droit (…). Voyez-vous, je suis en conférence actuellement à Ngaoundéré. Je voudrais prendre tout le temps pour voir ce qui se passe, mais en réalité c’est la victoire de la justice. J’ai énormément souffert. Je voudrais saisir cette opportunité pour assurer ceux qui ont cru qu’il fallait me détruire que c’est sans rancune. Je ne ferai ni chasse aux sorcières ni règlement de compte. Je continue de croire qu’avec l’État de droit on peut avancer », a-t-il confié au confrère.