Le Réseau des patrons de presse du Cameroun (Repac) est réceptif au communiqué de René Emmanuel Sadi en date du 2 juillet 2021, menaçant de sanctionner les entreprises de presse au Cameroun.
« La Commission Sadi y travaille avec le Repac. Les résultats ne tarderont pas », a-t-on déclaré au Repac.
En effet, cette réaction fait suite au communiqué rendu public le 2 juillet dernier par le Mincom où il menaçait de sanctionner des journaux pour « défaut de dépôt administratif » des journaux. Ceci, se basant l’article 16 de la loi nº 90/052 du 19 décembre 1990, relative à la liberté sur la communication sociale qui stipule que « chaque directeur de publication est tenu de déposer auprès des services centraux et extérieurs du ministre chargé de l’information, selon le lieu du siège de l’organe de presse, deux exemplaires signés, deux heures au plus tard après la parution ».
Pour sa part, l’article 23 de la même loi dispose que, « chaque organe de presse étranger doit faire l’objet de la part des distributeurs d’un dépôt en deux exemplaires auprès des ministres chargés des relations extérieures, de l’administration territoriale, de l’information et de la Justice, 24 heures au moins avant sa distribution et sa mise à la disposition du public ».
Mettant en garde les contrevenants à ces dispositions légales, « Le ministre de la Communication invite par conséquent, les éditeurs et distributeurs de presse au respect des dispositions légales (…), et met en garde les contrevenants qui s’exposent de ce fait aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur », pouvait-on lire dans le communiqué.