M.G, Lebledparle.com
En sa grande Une ce matin, Mutations titre : « Ali Bongo : Par ici la sortie ». Par ce titre dont les détails sont à lire en page 7, le journal explique que, proclamé vainqueur d’une « élection entachée d’irrégularité, le chef de l’État gabonais a été renversé par des militaires ceci après 14 de pouvoir ». D’après le journal, parmi les militaires figuraient des membres de la garde républicaine, unité d’élite et garde prétorienne de la présidence reconnaissable à ses bérets verts, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers.
Le journal Émergence parle quant à lui de la « chute » d’Ali Bongo. Allant dans le même sens que Mutations, notre confrère indique que des militaires ont annoncé, tôt mercredi 30 août, à la télévision nationale, «mettre fin au régime» en place au Gabon et dissoudre «toutes les institutions de la République». Dans la soirée, les putschistes ont déclaré vouloir maintenir le couvre-feu «jusqu’à nouvel ordre».
La Météo de Dieudonné Mveng interroge plutôt ce coup d’Etat et se demande s’il n’est pas « contre la démocratie ». D’après l’analyse à lire dans le journal, « le peuple gabonais », par cette prise de pouvoir par des militaires, semble vouloir perpétuer le régime Bongo qui dirige le pays depuis 60 ans. Le général Brice Oligui Nguema est à la tête de l’unité la plus puissante de l’armée gabonaise, la garde républicaine. Une force de 2500 hommes bien équipés et entraînés. Il vient d’être nommé président de la transition. La victoire d’Albert Ondo Ossa volée ? La réponse à lire dans les colonnes du jour.
Le quotidien L’Économie se penche sur les implications économiques de cette crise politique au Gabon et même son impact sur le marché financier de la Cemac. Le journal de Thierry Ekouti est à lire dans les kiosques ce matin.
Diapason soutient qu’il s’agit « d’un coup d’État de l’unanimité ». Pour ce confrère, le silence des organisations régionales et la mine de la communauté internationale l’atteste. « Le syndrome jusque-là réservé à l’Afrique de l’Ouest, gagne l’Afrique centrale », peut-on lire. Le portrait du nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, l’un des piliers du système sécuritaire du système Bongo est à retrouver dans le journal de François Mboké.
Sortons du Gabon pour parler de ce qui nous concerne directement. À l’université de Ngaoundéré, La Voix des Jeunes annonce en sa grande Une, le limogeage du recteur de cet établissement, Uphie Chinje. Elle a été remplacée par le Pr Mamoudou Abdoul. « Elle laisse derrière elle, une université gangrénée par la mal gouvernance et l’immobilisme », indique le journal d’Ibrahim Yiche.
Sortons de cet exercice avec Cameroon Tribune qui traite de la circulaire du président de la République relative à la préparation du budget 2024. Selon le journal, le document comporte sept principaux axes autour desquels, les principaux acteurs de la chaine budgétaires devront travailler pour élaborer la loi des finances. En sa page 4, l’on apprend qu’il s’agit entre autres de la mise en œuvre des grands projets de première génération, du renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation…
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