Ouvrons notre revue de presse ce matin avec le quotidien L’Economie qui indique que le FMI accentue la pression sur le gouvernement, pour que ce dernier abolisse totalement la subvention du carburant à la pompe. Le FMI accentue la pression. Selon le journal, le sujet est au menu des échanges entre les autorités locales et une mission du Fonds monétaire international qui séjourne au Cameroun jusqu’au 16 octobre 2024.
Econews parle de la même actualité et l’impact des réformes du FMI sur l’économie nationale. D’après le journal, le Cameroun, poumon économique de l’Afrique centrale, est depuis 2021 engagé dans un vaste programme de réformes structurelles, soutenu par le Fonds monétaire international (FMI). À huit mois de son échéance, une mission d’évaluation du FMI, conduite par Cemile Sancak, est au Cameroun. Cette équipe a rencontré hier les chefs de département du ministère des Finances (Minfi) et du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). En effet, d’après la cheffe de mission du FMI au Cameroun, cette mission leur offre l’opportunité de faire le bilan à mi-parcours et une projection sur les défis à venir. « Les résultats obtenus jusqu’à présent sont mitigés », peut-on lire.
Restons en économie, pour parler cette fois du marché du cacao. Selon le journal La Nouvelle en kiosque, les exportateurs n’osaient pas acheter suite à des commandes en Europe. « Les clients ne voulaient pas courir le risque de voir des marchandises payées à prix d’or se retrouver interdites d’accès sur le marché européen sous le prétexte qu’il s’agirait d’un cacao issu de la déforestation. En attendant que la proposition de la Commission européenne de différer l’application du règlement d’un an soit entérinée par le Conseil et le Parlement européens, c’est un ouf de soulagement pour les pays producteurs qui vont enfin pouvoir vendre leur cacao et pour l’industrie chocolatière qui pourra s’approvisionner sans courir de risque. Il était temps… », commente le journal.
En kiosque ce matin, L’Indépendant dénonce le procès d’intention, fait par une certaine opinion sur le partenariat signé entre le PAD et l’entreprise Arise IIP, pour l’aménagement d’une zone logistique moderne et intégrée autour du Port de Douala-Bonabéri. Selon le journal, le projet annoncé par le Chef de l’État en 2011, puis matérialisé à travers la Convention, en vue de la création et de la gestion d’une zone d’activités industrialo-portuaires sur les berges de la Dibamba (Missole 1), suscite une « levée de boucliers aussi subite que suspecte, doublée d’une campagne de déstabilisation et de désinformation accrue des officines occultes, ennemies du progrès ».
China First Highway Engineering Co., Ltd, le choix du gouvernement pour la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala. Lancés le 2 octobre 2024 par le ministre des Travaux publics, les travaux de conception et de réalisation de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala, qui s’étend sur plus de 140 km et relie Bibodi à Douala, sont attribués à China First Highway Engineering Co., Ltd (Cfhec). D’après le bihebdomadaire La Voix Des Entreprises, cette entreprise chinoise, mondialement reconnue dans le secteur des travaux publics, n’en est pas à son premier essai au Cameroun. Elle y a déjà contribué à la réalisation de plusieurs projets d’envergure.
Les hommes et femmes des médias, ont participé à l’atelier de renforcement des capacités, organisé du 25 au 27 septembre 2024 dans la ville de Soa, par le Minsanté, l’ONG Impact Santé Afrique (ISA) et AJC Pro-Santé… La Voix des Jeunes revient en détails sur cette rencontre.