M.G, Lebledparle.com
Commençons avec le drame. La compagnie de transport interurabain, Touristique Express a une fois de plus été victime d’un accident de la circulation le 9 août dernier à Ngaoundéré. « Falaise de Ngaoundéré, Touristique voyage poursuit sereinement son carnage », titre l’hebdomadaire L’Essor. Notre confrère rappelle que moins de 3 mois après le violant accident qui avait coûté la vie à une vingtaine de compatriotes sur la route Garoua-Boulai, à l’Est du Cameroun. L’agence concernée qui n’est autre que Touristique vient une fois de plus d’arracher la vie à une dizaine de personnes sur l’axe Ngaoundéré – Garoua.
« Accidents de la route : L’arithmétique mortuaire », titre Mutations en kiosque ce matin. Faisant référence à l’accident évoqué plus haut, le journal nous fait savoir que les dix décès de plus enregistrés hier à la falaise de Ngaoundéré font craindre une saignée sans fin sur nos routes.
Parlons à présent de croissance économique en zone Cemac. Conjoncture Économique en kiosque ce matin nous apprend que le PIB des pays de cette zone affiche un taux de 5,0 % en 2022. « Dans un rapport publié en fin juillet 2023 par la Banque Africaine de développement, la sous-région Afrique Centrale a enregistré un taux de croissance du BIP réel de 5,0 % en 2022 contre 3,4 % en 2021. Estimé à 3,8 % en 2022 par ladite institution, financière, la BAD souligne qu’avec un taux d’inflation de 6,7 % en 2022, contre 3,9 % en 2021, l’Afrique centrale a enregistré la meilleure performance par rapport à d’autres régions d’Afrique » peut-on lire.
L’affaire qui oppose le canadien Magil à l’État du Cameroun, refait surface dans la presse ce matin. D’après le journal Le Point, le Cameroun a été condamné par la chambre de commerce international de Paris, à verser 15 milliards de FCFA à Magil Construction Coopération. L’État du Cameroun fait appel à une équipe juridique pour défendre les intérêts du pays dans le différend l’opposant à l’entreprise canadienne. Le journal, fait un retour sur une affaire teintée de surfacturations, corruptions, manipulations et subterfuges, qui ont déjà englouti 250 milliards de FCFA dans le cadre des travaux du complexe sportif d’Olembé.
Moins de deux semaines après Moody’s, Standard & Poor’s Global Ratings (S&P) a déclassé de six crans, la note de crédit en devises du Cameroun la faisant passer de « B-/B » à “SD” (défaut sélectif). Le quotidien L’Économie qui en parle, sur l’échelle de notation de S&P, le défaut sélectif est la dernière note avant le défaut pur et simple « D ». Une décision sévère comparativement à Moody’s qui n’avait rétrogradé le pays que de deux paliers. Pour les deux agences, les motivations sont pourtant identiques : entre janvier et novembre 2022, le Cameroun a accusé des retards de paiement (de deux semaines en moyenne, et dans certains cas jusqu’à 18 jours) sur sa dette due à Deutsche Bank Spain.
« APE, Cameroun – Union européenne : Levée de verrou sur 2233 produits importés », titre EcoNews. Le quotidien renseigne que depuis le 4 août dernier, les tarifs douaniers pour plus de 2000 produits venant d’Europe bénéficient d’une exonération allant de 40 % à 100 %. Ceci s’inscrit dans le cadre de la 8e phase du démantèlement tarifaire, en accord avec le partenariat économique entre le Cameroun et l’UE. Face aux difficultés rencontrées par le Bureau de mise à niveau des entreprises, le Cameroun a-t-il su tirer des enseignements des lacunes des sept phases précédentes ? La réponse à lire dans le journal.
Merci chers abonnés, d’avoir été des nôtres une fois de plus ce matin. A demain pour la dernière sortie revue de presse de la semaine.
