Ce jour, à son siège au Palais des Congrès de Yaoundé, le Conseil constitutionnel proclame les résultats de l’élection des sénateurs du 12 mars dernier. Selon Cameroon Tribune qui en parle, l’audience qui concerne les 10 partis politiques en course, viendra mettre un terme à la première étape du processus, en attendant la nomination des 30 autres sénateurs par le président de la République, ceci conformément à la Constitution.
Le Jour de ce jour parle des Droits de l’homme au Cameroun et nous apprend qu’une étude présentée par la société civile pour une urgence de réforme de la police municipale, un corps qui opère dans les collectivités territoriales décentralisées.
Mutations s’intéresse ce matin, à la reconstruction des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. En visite d’évaluation dans cette partie du pays, lit-on, Balungeli Confiance, « a salué les réalisations du plan présidentiel entre décembre 2021 et décembre 2022 et invite les populations locales à s’approprier et veiller davantage à leur patrimoine ».
EcoNews en kiosque revient sur la revalorisation du SMIG au Cameroun et renseigne que le Premier ministre a signé le 21 mars 2023 un décret y relatif. « Face au désaccord qui a émaillé les discussions entre l’État et les organisations syndicales et patronales, le décret de Joseph Dion Ngute instaure pour la première fois dans le pays trois Smig distincts, selon les secteurs d’activité ». Ainsi, le Smig pour les agents de l’État relevant du Code du travail passe de 36 270 FCFA à 41 875 FCFA. C’est le montant unique déjà proposé par l’État aux syndicalistes pour tous les travailleurs, lors des négociations de janvier 2023, en guise de mesure d’accompagnement visant à réduire l’impact de la hausse des prix des carburants sur le pouvoir d’achat. Cette proposition alors refusée par les syndicats, est finalement retenue, uniquement pour les agents publics relevant du Code du travail.
Le Financier d’Afrique présente les visages des 4 nouveaux membres du gouvernement de la Banque des États de l’Afrique centrale. L’on apprend que le poste de vice-gouverneur est revenu au congolais Michel Dzombala, tandis que l’Equato-Guinéen Salvador Mangue occupe le poste de Secrétaire général. Le Camerounais Blaise Eugène Nsom est le directeur général des études, des Finances et des relations internationales alors que le Gabonais Jean-Clary Otoumou est le directeur général de l’exploitation. Leurs portraits sont à lire ce matin.
Le journal d’Émile Fidieck, EcoMatin évoque en grande Une, la question de délestage au Cameroun. Dans ce sens, notre confrère « la marche contre les délestages organisée par Cabral Libii n’a certes pas connu le succès escompté en termes de mobilisation. Mais, la préoccupation du leader du PCRN est également partagée au sein du gouvernement, précisément par Gaston Eloundou Essomba qui a trouvé en Eneo le coupable idéal. Pour le Minee et ses services, la filiale détenue à 51% par le fonds britannique Actis est en grande partie comptable de cet état de choses, pour avoir été défaillante par rapport à ses obligations contractuelles ». Lire le décryptage d’EcoMatin en kiosque.
Très chers abonnés, c’est ici que prend fin cette édition de la revue de presse ce matin, merci d’avoir été des nôtres une fois de plus. À demain pour la dernière sortie de la semaine.
C’est très intéressant, je me lance.