La Banque africaine de Développement fait suspendre un chantier routier sur la nationale N°5. Pour cause, relate Le Jour, le partenaire technique et financier du Cameroun a arrêté les décaissements dédiés au tronçon Ntui-Ndjole (60 km) pour non- respect des normes sociales et environnementales.
Défis Actuels paru ce matin nous apprend que l’État veut auditer les entreprises minières en fin d’exploration. L’un des objectifs de cette opération, selon le journal, qui cite lui-même le Minfi, est le suivi efficace de ces opérateurs en vue d’un élargissement de l’assiette fiscale.
« Riz, maïs, huile de palme, poisson, lait : Des facilités pour produire plus », titre ce matin, Cameroon Business Today. Dans son numéro de ce jeudi 25 avril 2024, le journal fait remarquer que le gouvernement ne cesse d’accorder, ces dernières années, des exonérations fiscales et douanières aux importateurs d’équipements de pêche et d’aquaculture. En ce qui concerne la production de riz, maïs, huile de palme, des espaces arables sont gracieusement offerts aux investisseurs. Illustration, « une superficie de plus de 300 000 hectares disponible pour la culture du riz Le Cameroon Investment Forum tenu du 17 au 19 avril dernier à Douala a permis aux différents acteurs d’explorer les opportunités d’investissement dans les secteurs ciblés par la politique d’import-substitution ». Lire le dossier et surtout, l’interview du DG par intérim de l’Agence de promotion des investissements, Donatus Boma et l’analyse du Dr Kennedy Tumenta, économiste.
La Côte d’Ivoire honore le Cameroun à Bruxelles lors de la 5è Conférence mondiale sur le cacao. En effet, explique La Météo, « le rôle joué par le pays de Paul Biya dans le transfert du siège de l’Organisation mondiale du cacao de Londres à Abidjan, ainsi que la défense des intérêts des cacaoculteurs initiée par le chef de l’Etat et implémentée par le gouvernement à travers le ministre du Commerce, fait des lauriers à l’international ». Conséquence, en marge de ces assises qui ont débuté le 21 avril dans la capitale belge, au nom du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, le Grand Chancelier de l’Ordre national, Ali Coulibaly, aura, au terme de la grand-messe, hier, élevé Luc Magloire Mbarga Atangana au rang de Commandeur de l’Ordre national..
Afriland First Bank franchit le cap de 2000 milliards de FCFA de bilan. La situation mensuelle au 31 mars 2024 de cette banque fait ressortir un total bilan de 2051,08 milliards de FCFA contre 1979,35 milliards de Fcfa à fin février 2024, confirmant son leadership bancaire au Cameroun. Le Financier d’Afrique revient en détail sur ces chiffres dans sa publication de ce matin.
Le Président national du Mouvement Démocratique Pour la Défense de la République (MDR) a été reçu en audience hier 24 avril 2024 à Yaoundé par le Vice- Premier Ministre, Secrétaire Général du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Le leader du MDR, Daissala Tigana répondait ainsi à une invitation du Secrétaire général du Comité Central du RDPC, Jean NKUETE. Le Quotidien qui en parle indique qu’il était question pour les deux hommes politiques de mieux se connaître ce d’autant plus que Daïssala Tigana Tassi a nouvellement pris les rênes du Mouvement Démocratique Pour la Défense de la République dont il préside désor- mais aux destinées et ce, depuis le 17 décembre 2023 date à laquelle il a été porté à la tête de ce parti politique au terme de sa convention organisée à Yaoundé. « Les échanges entre Jean NKUETE et DAÏSSALA TIGANA TASSI ont également porté sur l’état des relations entre ces deux partis politiques alliés fidèles depuis plus de trois décennies ceci à quelques mois des échéances électorales municipales, législatives et présidentielles », peut-on lire.
Forum Libre se projette sur une éventuelle alternance au Cameroun. « Bénéficiaire du pouvoir depuis le 06 novembre 1982, Paul Biya, à la suite de la démission du défunt président Ahmadou Ahidjo, le débat sur l’alternance à la tête de l’Etat s’impose dans l’actualité au Cameroun. Pendant ce temps, pour une raison ou pour une autre, certains camerounais croient à l’éternité de Paul Biya », écrit le journal, qui dans la foulée, fait la revue des troupes des hommes et femmes qui se battent afin que le président Biya confirme sa candidature et soit réélu à la présidentielle de 2025.
On reste sur les préparatifs des élections présidentielles 2025 au Cameroun. A l’approche de cette échéance, note Le Point dans son point de ce jeudi, « les politiciens du Cameroun dont le seul programme serait « Biya must go », semblent avoir trouvé une panacée pour la chute du régime de Yaoundé : l’inscription massive sur les listes électorales. Comme du pipeau. Qui vivra verra! » L’analyse à lire en page 3.
« Inscription sur les listes électorales : Des mesures concrètes pour la diaspora », écrit Cameroon Tribune en sa page 3. Selon le journal national, au cours d’une concertation avec le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella mercredi dernier, le directeur général des Elections, Erik Essousse, a indiqué que toutes les dispositions ont été prises pour que le plus grand nombre de compatriotes vivant hors du pays soient enrôlés pendant cette campagne, et que toutes les missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger seront concernées. « Les premières équipes déjà présentes à certains endroits commencent à travailler la semaine prochaine », apprend-on.
Alors que chaque fin d’année, les prisonniers de plusieurs pays bénéficient des remises de peine, conséquence de la grâce présidentielle, les prisonniers camerounais sont en attente depuis une décennie, à côté des évacuations sanitaires controversées et de plusieurs arrêts de poursuites judiciaires qui sont une autre manifestation de la clémence du Chef de l’Etat Paul Biya. La Voix des Décideurs se penche sur cette question dans son édition en kiosque ce matin.
Le Messager dans son édition de ce matin parle des fraudes sur cartes électorales et CNI et nous informe qu’un poste d’établissement de ces pièces a été découvert dans le domicile d’un richissime militant du Rdpc.
En sa grande Une, Le journal traite de la déforestation, et plus spécifiquement de la catastrophe écologique qui se déroule à Dizanguè dans le Littoral. Au cœur de cette mafia qui a provoqué la destruction de plus de 800 hectares, « les espaces non exploités appartenant à la concession donnée en location à la Socapalm ».
Le non-respect du Code de la route et des zones interdites de circulation provoque régulièrement des altercations entre agents de la police municipale et conducteurs de motos-taxis à Yaoundé. Des faits qui ne sont pas sans conséquences sur la paix sociale. Cameroon Tribune se penche à nouveau sur ce phénomène préoccupant et examine ce qui peut être fait pour y mettre un terme.