Commençons ce matin avec le quotidien national Cameroon Tribune. Dans son édition en kiosque ce lundi, le journal révèle que le ballet diplomatique ouvert le 2 juin dernier au palais de l’unité a été bouclé vendredi 9 juin avec les ambassadeurs désignés du Royaume d’Espagne, de France, d’Arabie Saoudite, du Tchad, de la République démocratique du Congo, et du haut-commissaire désigné de la République d’Afrique du Sud. Soit en tout 24 chefs de mission diplomatiques reçus en une semaine par le président de la République. Les détails à lire dans Cameroon Tribune.
Mutations en kiosque qu’alerte qu’il « faut sauver le soldat Moudiki » dans le cadre du Pipeline Tchad-Cameroun. En substance, le journal renseigne que l’administrateur directeur général de la Société nationale des Hydrocarbures (SNH) s’est heurté à une fin de non-recevoir du Secrétaire Général de la présidence République Ferdinand Ngoh Ngoh, « Sur très haute instruction du chef de l’État » au sujet de l’éviction du représentant du ministère des Finances au Conseil d’administration de Cotco; un revers qui cache mal le bras de fer autour de Savannah Energy.
On poursuit avec Le Pélican qui nous amène ce matin au Barrage de Nachtigal, pour nous parler de ce qui va changer avec le programme prioritaire de redressement du secteur de l’électricité, mis en place par le chef de l’Etat. Selon le journal, le ministre de l’Eau et de l’Énergie a « brillamment présenté le programme jeudi dernier au cours d’un atelier avec la communauté des bailleurs de fonds, et séance tenante, la Banque mondiale a mobilisé 180 milliards de FCFA et la BAD 40 milliards de FCFA sur les 400 milliards recherchés. Les autres partenaires ont promis de lever 180 milliards restants », apprend-on.
La même information est traitée dans les colonnes de La Voix du Centre. D’après le récit de ce confrère, c’est 400 milliards de FCFA qu’il faut à l’État du Cameroun pour redresser le secteur de l’électricité. Ce montant, lit-on dans le journal, va permettre de financer le programme prioritaire pour le redressement du secteur entre 2023-2026. « Ce programme d’urgence est une déclinaison triennale du programme prévu dans la SND30 en matière d’électricité », note le journal.
Poursuivons dans le même sujet avec le journal Le National qui fait état de ce que le gouvernement séduit la communauté des bailleurs de fonds. Pour manifester leur adhésion à la pertinence du projet présenté par le gouvernement à travers le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, « la banque mondiale et la banque africaine de développement ont respectivement débloqué les montants de 180 milliards et 40 milliards de FCFA, au titre des financements du programme prioritaire de redressement du secteur de l’électricité, étalé sur une période de trois ans, dont le coût total est de 400 milliards de FCFA. C’était le 8 juin dernier dans le cadre d’un atelier tenu à Yaoundé. Les autres bailleurs de fonds ont promis de contribuer dans les tous prochains jours », peut-on lire.
Le trésor est désormais impliqué dans le recouvrement des créances publiques ? La question est débattue ce matin dans les colonnes de EcoNews. Selon le journal, la SRC, la CNPS, l’ART, le CFC et les Ports autonomes de Douala, Kribi, et Limbé, bénéficient des privilèges du trésor aux fins de recouvrement de leurs créances. Afin de rendre cette garantie opérante dans la pratique, le gouvernement a déposé vendredi dernier un projet de loi à l’Assemblée nationale. Quels sont les enjeux ? La réponse à retrouver dans les colonnes du journal.
Le journal L’Essor nous apprend ce matin que le commandant de brigade Kolding Aristide est décédé mystérieusement à Yaoundé. L’hebdomadaire général contre les inégalités sociales indique que le défunt Aristide Kolding était commandant adjoint de la brigade de Tsinga, il est décédé dans la nuit du vendredi sans que l’on ne puisse déceler les causes exactes de sa mort. Mais une source confidentielle aurait révélé qu’il s’agirait d’un règlement de compte entre gendarmes.
Le journal Meyonmessa revient sur Africa CEO Forum 2023, tenu en Côte d’Ivoire et fait savoir que pendant deux jours, soit du 5 au 6 juin dernier, le Premier ministre, représentant personnel du chef de l’État, a dévoilé les opportunités camerounaises aux 2000 chefs d’entreprise et investisseurs venus d’Afrique et du monde.
Repères, nous renseigne ce matin le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi est « un poisseux et un prédateur ». « Comme il en a pris l’habitude, le ministre des travaux publics a repris son bâton de pèlerin sur les différents chantiers placés sous son commandement. Il a ainsi, habitué le public à aller souvent bomber le torse en rase campagne, contre des entrepreneurs ne respectant pas le cahier de charge. Et pourtant, on cherche, vainement, une seule infrastructure que ce membre du gouvernement, par ailleurs habitué du gré à gré, a réussi à mener à bon port, sans anicroche », peut-on lire.
L’Equato-guinéen Baltasar Engonga Edjo’o est à la tête de la nouvelle équipe dirigeante de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), désignée courant mars dernier. Pour les 5 prochaines années, rapporte EcoMatin, une série de chantiers attend cette équipe, à commencer par la mise en place d’une stratégie de recherche de financements alternatifs de l’institution communautaire, la mise à jour de son programme économique, la restauration d’une gestion orthodoxe, etc. « Mais, à côté de ces questions d’urgence, il y a le dossier chaud de la dette sociale due aux fonctionnaires communautaires et aux premiers responsables des institutions spécialisées retraités, qui s’élève désormais à plus de 24 milliards FCFA ». Lire de décryptage du journal d’Émile Fidieck.
Très chers abonnés, c’est sur cette note d’information que nous mettons un terme à cette revue de la presse ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. À demain pour une nouvelle édition.