Ouvrons notre chemise avec la corruption en milieu scolaire, à la veille de la rentrée scolaire 2023 – 2024. Selon Cameroon Tribune parvenu à notre rédaction ce matin, la commission nationale anti-corruption lance dès ce lundi sur l’ensemble des 10 régions, une nouvelle campagne de sensibilisation contre les mauvaises pratiques qui prospèrent en cette période. Dans les colonnes du journal, le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams, explique les contours de cette croisade.
Parlons de la crédibilité de l’Etat dans le cadre du remboursement de l’emprunt obligataire 2023. Econews de Pascal Dibamou en kiosque ce matin rappelle qu’en juin dernier, l’Etat du Cameroun a annoncé les modalités de remboursement pour les souscripteurs de sa 7e émission obligataire. Pourtant, face à la complexité des crises multiples qu’il affronte, notamment la crise de liquidité, les incertitudes des agences de notation sur la fiabilité de sa signature et les problèmes de paiement de la dette intérieure, le Cameroun pourrait ne pas être capable de tenir ses promesses. C’est une analyse à lire en page 3 du journal.
On reste en économie, cette fois-ci pour parler de la restructuration d’Eneo. D’après le journal EcoMatin, il ne reste plus que deux semaines avant la fin du délai de conciliation fixé par Actis, dans sa lettre de début juin adressée au Premier ministre, Joseph Dion Ngute. « EcoMatin révélait à ses lecteurs que L’actionnaire de référence (51 % des parts) d’Eneo sollicitait une ouverture des discussions avec le gouvernement, afin d’examiner la situation de quasi-faillite dans laquelle elle se trouve. Cet état de cessation de paiement a pour conséquence de faire perdre sa valeur au producteur et distributeur d’énergie, ce qui est préjudiciable au moment où le fonds britannique ne cache plus sa volonté de plier bagage. Faute de trouver un terrain d’entente à la fin du mois, Actis n’aura d’autre choix que de recourir à l’arbitrage. Face à cette situation, le gouvernement vient d’élaborer un plan triennal pour sortir l’entreprise de sa détresse financière », peut-on lire.
Augustin Tamba, maire de Yaoundé 7e et président des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc), serait à l’origine de l’enclavement de la route carrefour Nkolbisson – Nouvelle sous-préfecture, indique Kamaroes News. « L’arrondissement de Yaoundé 7 bat actuellement le record des lieux les plus enclavés de la capitale et ceci pour deux raisons. Le manque de créativité et de dynamisme du maire Augustin Tamba », écrit le journal dans sa publication de ce matin.
« Financement des PME : Paul Biya en renfort », titre l’hebdomadaire Meyomessala. Selon le journal, à travers les conventions de garantie de portefeuille d’un montant de 200 milliards de FCFA signées avec 52 banques et établissements de microfinance, le chef de l’État assure les sommes empruntées par les PME. « La garantie s’élève à 80 % pour les PME installées dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest et de l’Extrême-nord. Cet énième appui du chef de l’État permet aux PME qui constituent 90 % du tissu économique et génèrent 67 % des emplois créés, de booster leurs activités afin de permettre à l’économie de retrouver le chemin de la croissance », apprend-on.
Le vice-consul de France au Cameroun se donne la mort par pendaison à Douala. L’hebdomadaire L’Essor qui en parle ce matin renseigne que le corps sans vie de Christian André Hue a été retrouvé aux environs de 15 heures dans son domicile situé à Nkomondo et tout laisserait à croire qu’il s’agit d’un suicide par pendaison.
Restons dans la mort, cette fois pour parler des accidents de la circulation. Le trihebdomadaire Repères indique que 16 morts et une centaine de blessés ont été enregistrés les 8 et 9 août 2023, à Doumé dans la région de l’Est et Mbé dans l’Adamaoua. Seulement trois mois après la dernière hécatombe de Touristique Express S.A. sur la nationale N°1, ayant causé la disparition tragique de 15 personnes. En matière de prévention routière, « le ministre de tutelle, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibèhè, adepte de solutions soporifiques, essuie un nouvel échec », écrit le journal.
Financement du parti, le MRC en panne. Le quotidien L’Info à Chaud, qui en parle fait savoir que c’est dans une récente correspondance à ses camarades et amis politiques, que le président national du MRC, a appelé à la mobilisation des fonds. « Le professeur Maurice Kamto, reconnaît que la trésorerie actuelle du parti ne lui permet pas de supporter les différentes charges quotidiennes et les nombreuses difficultés et défis qui ont toujours imposés des dépenses considérables, d’où cet appel au dépannage », peut-on lire.
Chers abonnés, merci d’avoir été des nôtres ce matin. À demain pour une nouvelle édition.