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La revue de presse camerounaise du lundi 21 octobre 2024

Très chers abonnés de lebledparle.com, bonjour et merci de nous renouveler une fois de plus votre confiance ce matin. Comme tous les matins, nous sommes ravis de vous présenter notre revue des unes des journaux parus en kiosque au Cameroun. Dans cette édition, nous abordons les événements marquants qui ont fait l’actualité de ces dernières 24 heures. Les journaux d’aujourd’hui couvrent divers sujets allant de la politique locale aux préoccupations socio-économiques. En parcourant les titres et les articles, vous pourrez mieux comprendre comment chaque publication aborde les enjeux actuels. Ce panorama médiatique vous permettra de vous former une opinion éclairée sur les réalités de notre pays.

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En finance, EcoMatin de ce matin nous apprend que grâce aux particuliers, Afriland First Bank a franchi la barre 1 500 milliards FCFA d’encours. Disposant du plus grand réseau d’agences, relate le journal d’Emile Fidieck, la banque dirigée par Célestin Guela Simo s’est appuyée sur les particuliers pour gonfler sa capacité de collecte sur le marché camerounais. « Une approche d’inclusion financière qui se trouve cependant butée à la réticence des déposants à miser sur le long terme, ce qui limite les marges de manœuvre d’Afriland dont le ratio de transformation des ressources n’est pas le plus élevé », lit-on.

Le quotidien L’Economie, présente dans sa publication de ce matin, le rachat de la filiale camerounaise de Société Générale comme une équation difficile pour les investisseurs locaux. Sous le coup d’une météo financière capricieuse, la banque française a entrepris depuis décembre 2023, la réduction de son empreinte géographique en Afrique où elle est présente depuis 60 ans. A en croire le journal, le groupe français a annoncé à la fin de la même année, la mise en vente de ses activités dans sa filiale camerounaise. Le coût de l’opération est valorisé à 164 milliards de FCFA. « Près d’un an après l’annonce, plusieurs investisseurs ont manifesté leur intérêt. Dans la liste, aucune entité camerounaise tant au privé qu’au public », peut-on lire. Pourquoi les investisseurs nationaux sont à la traîne ? Le quotidien L’Economie donne quelques éléments de réponse en sa page 3.

L’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, Camtel a réalisé un bénéfice net de 11,2 milliards de FCFA en 2023. Selon Défis Actuels qui en parle ce matin, l’Assemblée générale qui s’est réunie le 30 septembre 2024 a approuvé, pour la première fois depuis la création de l’entreprise, le versement de dividendes à l’État du Cameroun, l’actionnaire unique, à hauteur de 4,66 milliards de FCFA.

En sa page 4, EcoNews indique que les agences de notation, ces oracles de la finance mondiale, tiennent dans leurs mains les clés du trésor. Leurs notes, délivrées au compte-gouttes, scellent le destin des Etats, des entreprises et des collectivités. « Un AAA, c’est le sésame pour des financements à taux préférentiels, un signe de confiance absolue pour les investisseurs. A l’inverse, un D, c’est la sentence de mort économique, synonyme de faillite imminente. En Afrique, où les besoins en investissements sont colossaux, ces agences exercent un pouvoir quasi absolu. Les géants américains, Standard & Poor’s Moody’s et Fitch Ratings, règnent en maîtres sur ce marché, imposant leurs critères occidentaux et leurs méthodes d’évaluation parfois contestables », écrit le journal de Pascal Dibamou. Mais ce système, aussi solide qu’il puisse paraître, commence à montrer des signes de faiblesse. Les critiques fusent de toutes parts. Face à ces critiques, un vent de rébellion souffle sur le continent. Bloodfield Investment, la première agence de notation africaine, a décidé de bousculer l’ordre établi.

Pour approfondir :   Un Camerounais nommé DG du cluster Bénin/Niger de Bolloré Transport & Logistics

En collaboration avec le gouvernement, le bureau régional du groupe de la Banque a célébré le 17 octobre 2024 à Yaoundé les 60 années d’engagement et d’investissement en faveur du développement économique et social. Cet important marqueur fut l’occasion de mettre en lumière les contributions significatives de la Banque au pays de Paul Biya dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’agriculture, la santé, l’éducation, etc. avec un impact direct et durable sur les conditions de vie des populations. C’est une information à lire dans les colonnes de l’hebdomadaire Meyomessala.

« Vacances à la présidence : le procès de la constitution », titre Mutations ce matin. Depuis plusieurs semaines, fait constater notre confrère, le chef de l’État est absent au palais de l’Unité.Au quotidien, le débat sur cette actualité va bon train et chacun y va de sa sensibilité. D’aucuns vont jusqu’à aborder la question relative à la vacance à la présidence de la République. Ce matin, le quotidien Mutations de Georges Alain Boyomo analyse la problématique en sa page 11 du journal.

Pour approfondir :   Cameroun : La revue de presse du mercredi 10 mars 2021

Pour Repères, il s’agit d’un faux débat politique. Dans son analyse, le journal indique que des responsables « de petits partis d’opposition », sans véritable poids électoral, ainsi que certains lanceurs d’alerte en quête de sensationnalisme, « injectent depuis quelques semaines, au sein de l’opinion, des contre-vérités puantes ». Pourtant, souligne le journal de Régine Touna, la constitution ne mentionne nulle part les fameux quarante-cinq (45) jours d’absence du territoire national, au-delà desquels le Conseil constitutionnel pourrait déclarer la vacance à la tête des institutions.

Selon une étude du cabinet londonien Cable.co.uk, citée par le journal Conjoncture Économique, le Cameroun occupe la 36e place en Afrique et la 140e au niveau mondial en termes de coût d’un gigaoctet de données mobiles, avec un tarif moyen de 1,63 dollar (plus de 980 FCFA). « Ce prix est quatre fois supérieur à celui du Ghana (0,40 dollar) et reste également bien plus élevé que dans d’autres pays africains tels que le Rwanda (0,55 dollar) ou le Maroc (0,63 dollar). Ces tarifs alourdissent le budget des PME, déjà limitées, et freinent leur développement », peut-on lire en page 3 du journal.

En kiosque ce matin, le quotidien Le Drapeau renseigne que la circulation des camions gros porteurs est interdite à Mimboman jusqu’à nouvel ordre, suite à un grave accident impliquant un camion porte-conteneurs. Cette décision, signée le 18 octobre 2024 par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, vise à renforcer la sécurité routière sur le tronçon Mimboman – Don Bosco – Ngousso. Elle propose un itinéraire alternatif via Nkoabang et Nsam…

Chers abonnés, merci d’avoir été des nôtres ce lundi matin. A demain pour une nouvelle sortie.


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