Le Témoin paru ce matin témoigne de ce que le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative Joseph Le a délivré, pour le compte de la 29e édition de la Journée africaine de la Fonction Publique qui s’est célébrée le 23 juin dernier, un message fort important à ses collaborateurs. Le moins que l’on puisse retenir de cette communication est que, les agents publics camerounais doivent repenser leurs méthodes et adapter leurs pratiques quotidiennes à l’évolution du temps afin de répondre efficacement aux différents défis qui s’imposent à eux pour un service public moderne à la pointe de la technologie.
Timbre sur la CNI à 10 000F, paiement des prestations consulaires par voie électronique, augmentation de l’enveloppe destinée aux zones en crise, hausse des ressources issues de la dette et recettes fiscales plus importantes. Ce sont, entre autres, quelques modifications contenues dans l’ordonnance signée par le chef de l’Etat le 20 juin dernier. Lire le décryptage d’un économiste dans les colonnes de Cameroon Tribune.
Selon copie d’un document citée par EcoMatin ce matin, le président de la République a décidé de donner suite aux accusations de corruption active dans les dossiers d’acquisition de contrats pétroliers et de fraude fiscale au Cameroun dont le trader anglo-suisse Glencore et l’équipementier pétrolier français Bourbon se sont rendus coupables. Pour cela, indique le journal, il a saisi les justices britannique et française afin que les préjudices subis par le pays soient réparés. Des affaires qui auront pour théâtre judiciaire les tribunaux camerounais et français.
En sa page 8, le journal Conjoncture Economique informe que c’est à la faveur d’une ordonnance signée le 20 juin 2024 par Paul Biya que le budget du Cameroun passe de 6 679,5 milliards FCFA comme initialement prévu à 7 278,1 milliards FCFA. Pour financer cette hausse du budget, explique le journal, l’État du Cameroun mise sur plusieurs leviers, avec un regard plus orienté sur l’endettement. À ce propos, dans la loi de finances rectificative, « le gouvernement propose d’augmenter son volume d’emprunts et autres financements de 488 milliards de FCFA, ce qui devrait correspondre à pratiquement 91,5% de la proportion de l’augmentation du budget général proposé par le gouvernement », peut-on lire
Accusé par le Fonds mondial d’avoir mal géré plus d’un milliard de dollars destinés à l’achat des intrants contre le paludisme et d’avoir acheté des réfrigérateurs à la brocante pour conserver les produits, le ministre de la Santé publique a pris des mesures pour que les responsabilités soient établies et les auteurs, punis. Les détails sont contenus en page 3 du journal Santé Nature Infos.
En parcourant Défis Actuels de ce matin, l’on apprend que le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, a saisi des avocats pour défendre les intérêts du Cameroun dans les affaires de corruption internationales Glencore et Bourbon. Une saisine qui selon le journal, intervient après l’accord marqué par le président de la République pour que le Minfi joigne l’Etat du Cameroun aux procédures internationales comme partie civile, et poursuive les acteurs et complices locaux devant les tribunaux camerounais.
Le Président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, Dr Nana Franck vient d’annoncer, la création des brigades chargées du contrôle de l’activité de sociétés de distribution en gros de produits pharmaceutiques et de dispositifs médicaux. D’après Echos Santé qui en parle ce matin, cette mesure intervient dans un contexte où, dans son rapport 2022 sur la lutte contre la contrefaçon des médicaments, l’OMS estime que le taux de contrefaçon des médicaments en Afrique subsaharienne se situe entre 20% et 30%.
Dans son édition de ce matin, Le Zénith plonge son lectorat au cœur des démêlés entre le conseiller spécial du président de la République, et la «barbouze d’une certaine réputation, qui seraient les dénonciations des activités dangereuses pour lesquelles sont pointés certains responsables d’Afriland First Bank, notamment le blanchiment d’argent et le soutien du terrorisme ». Des dénonciations qui sont devenues par la suite, un véritable fonds de commerce pour certaines personnalités et hauts gradés de l’armée.
Alors que le budget du Cameroun s’envole à une vitesse vertigineuse, « les populations trinquent », fait constater Confidentiel. Citant les données de l’Institut national de la statistique, le journal souligne qu’environ 10 millions de Camerounais vivent avec moins de 1000 Fcfa par jour. Elles manquent presque de tout. « L’eau potable est devenue une denrée rare, les chaussées sont jonchées de nids de poule, les routes nationales sont de véritables mouroirs, les poubelles débordent de partout, obstruant même le passage des véhicules et des piétons. L’ordonnance du chef de l’Etat sur l’augmentation du budget divise. La société civile condamne. Les politiciens demandent au président Paul Biya de reporter sa décision qu’ils jugent suicidaire pour de nombreux compatriotes », lit-on.