Attaquons cet exercice, chers abonnés, avec EcoMatin de ce matin, qui en sa grande Une nous apprend que les souscriptions à l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé « EOG 6,25% NET 2023-2028 », lancé le 15 juin dernier par l’État gabonais se sont normalement achevés le 31 août 2023, soit 24h après le putsch perpétré à la tête de ce pays d’Afrique centrale. « Une situation inédite qui a conduit à la dissolution des institutions rendant complexe la suite de la levée de fond qui était pourtant partie pour bien aboutir. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, ni le consortium d’arrangeur avec à sa tête Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse) du camerounais Christian Din Dika encore moins la Cosumaf ne s’étaient pas exprimé officiellement sur cette question, de quoi plonger dans l’incertitude la communauté des investisseurs ayant participé à cette opération », écrit le journal d’Émile Fidieck.
Le bihebdomadaire L’Indépendant arrivé à notre rédaction ce matin parle du « pillage à ciel ouvert » au ministère de l’Économie, de la Planification de l’Aménagement du Territoire (Minepat). Dans ce chapitre, le journal explique que ce département ministériel dirigé par Alamine Ousmane Mey est devenu depuis quelques temps, le siège de la corruption à grande échelle, du trafic d’influence, et de détournement des biens publics. Les détails sont à lire dans les pages 2 et 3 du journal de Max Mpandjo.
Le journal Week-end dit savoir pourquoi « Paul Biya ne remanie pas ». Dans ses pages 6 et 7, évoque 5 raisons qui justifieraient l’attitude du chef de l’Etat, dans un contexte où 4 ministres sont décédés en fonction, et plusieurs hautes personnalités citées dans des affaires scabreuses. C’est à découvrir absolument dans les colonnes du journal en kiosque ce matin.
Parlons de la préparation de la Loi des finances 2024. Meyomessala nous apprend que le président de la République a fixé le cap. En parcourant le journal dans ses pages 6 et 7, l’on apprend que Paul Biya a prescrit le maintien de la veille sécuritaire, et le renforcement du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Au plan économique, apprend-on, le gouvernement s’attèlera à renforcer inclusif de la croissance afin de favoriser une meilleure mise en œuvre de la Stratégie nationale de Développement pour la décennie 2020 – 2030.
Parlons de la rentrée scolaire 2023 – 2024. Le journal Gouvernance Presse présente en sa grande Une, les inquiétudes de la Commission des Droits de l’Homme, quant à l’orientation scolaire et professionnelle des jeunes. « Dans un contexte où les carillons de la rentrée sonnent ce lundi 4 septembre, le président de la commission, le Pr James Mouangue Kobila déplore le non-respect des droits des enfants en matière d’orientation scolaire et professionnelle dans la majorité des établissements sur toute l’étendue du territoire national », écrit le journal.
Restons dans la rentrée scolaire. Le quotidien Econews évoque les « grandes entraves » liées au financement. Selon notre confrère, le non-respect des délais de versement des salaires dans certaines sociétés d’Etat, ainsi que l’absence de paiement de salaires dans le secteur privé perturbent l’équilibre financier de nombreuses familles, qui doivent recourir à des emprunts auprès des banques voire à l’illégalité de l’usure. Les détails à retrouver en page 3 d’EcoNews.
Chers abonnés, c’est sur cette information que cette revue de presse rentre en gare. Un plaisir de vous avoir servi ce matin. Rendez-vous demain pour une toute autre édition de votre revue de la presse.