On commence avec l’assassinat spectaculaire de Martinez Zogo. Le 22 janvier dernier, le corps du journaliste était retrouvé en décomposition avec des marques de sévices graves dans la banlieue de Yaoundé. Suite cet assassinat, Mutations, citant un responsable du bureau d’investigation de Reporters Sans Frontières, indique qu’il s’agit d’un « crime d’État ».
Selon L’Info à Chaud, les États unis pourraient fournir des images satellitaires du trajet des bourreaux de Martinez Zogo, aux journalistes et aux ONG, en particulier Amnesty International. C’est à lire en page 6.
L’Avenir de Zéphirin Koloko annonce d’autres « arrestations spectaculaires » cette semaine en lien avec l’assassinat du journaliste. Dans le même chapitre, notre confrère nous apprend qu’un réajustement gouvernemental pourrait également intervenir dans la foulée.
Deux semaines après l’enlèvement et l’assassinat de Martinez Zogo alors que ses bourreaux courent encore, l’univers médiatique Camerounais est de nouveau en en deuil. Selon le journal Émergence en kiosque, le révérend Père Jean Jacques Ola bébé, Journaliste, animateur radio et Prêtre de l’église orthodoxe du Cameroun a été assassiné le 3 février aux environs de 22h au quartier Mimboman à Yaoundé, pas très loin de son domicile.
Restons dans la tristesse cette fois avec les affrontements intercommunautaires enregistrés dans le département du Noun le weekend dernier. Le journal La Patrie de Carole Tamba dans son deuxième numéro en kiosque explique que Sa Majesté Mouhammad Nabil Mforifoum, nouveau Roi des Bamoun, a entamé depuis trois mois une tournée de prise de contact avec les populations et autorités des neuf arrondissements du département du Noun. C’est dans ce cadre qu’il s’est rendu le 02 février 2023 dans l’arrondissement de Magba. Un séjour qui a tourné au vinaigre. Pour cause, le chef de la communauté Tikar, dans son discours, a appelé le Roi Bamoun « mon fils ». Pour le journal d’informations républicaines, c’est incidents traduisent « un mauvais exemple du vivre ensemble », prononcé par le gouvernement.
Qui succèdera à Célestin Tawamba à la tête du Gicam? EcoMatin tente d’apporter une réponse à cette préoccupation dans son numéro en kiosque. Selon ses informations, Emmanuel Wafo Foko le patron de Mit Chimie, entreprise spécialisée dans la fabrication d’emballages plastiques et la distribution de produits chimiques et matières plastiques, ne ferait plus mystère de sa volonté de devenir le futur patron des patrons. Celui qui dirige actuellement la commission économie et développement de l’organisation peut compter sur le soutien des cadors comme André Siaka. Mais, souligne notre confrère, il faudra pour cela battre les autres prétendants qui ont des arguments à faire valoir. Immersion dans les méandres d’une bataille qui s’annonce rude pour le contrôle du patronat camerounais.
Restons en politique cette fois pour parler des élections sénatoriales prévue pour le mois de mars 2023. Cameroon Tribune apporte du nouveau dans l’évolution du processus en faisant savoir que le Conseil électoral d’Elections Cameroon réuni en session extraordinaire de plein droit le 1er février, pour l’examen des dossiers de candidatures soumis par 13 partis politiques, a annoncé qu’il rend publique ce mardi, la liste autorisée à prendre part au scrutin.
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