Le sénégalais Papa Madiaw Ndiaye démis de ses fonctions de Président du Conseil d’administration de la Soproicam. Selon le quotidien L’Economie qui en parle, il lui reproché des fautes et des violations des statuts de ce groupe camerounais spécialisé dans la production et la transformation de l’huile de Soja.
Une délégation camerounaise, conduite par Aboubakary Abdoulaye, 1er vice-président de l’Assemblée nationale, participe du 13 au 17 octobre 2024 à la 149ème Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP) à Genève. Accompagnée des Sénateurs Din Bell Amande et Chafah Issac, la délégation discutera de thèmes importants tels que l’impact de l’intelligence artificielle sur la démocratie et le développement durable. C’est une information à lire dans les colonnes du journal Le Drapeau, en sa page 4.
« Le Cameroun entre le marteau de I’UE et l’enclume du développement », titre ce matin, le journal Environnement. Selon le récit de notre confrère, la dénonciation unilatérale de l’Accord de Partenariat Volontaire sur les forêts par l’Union européenne met en lumière les tensions sous-jacentes entre les deux partenaires et les enjeux de la mondialisation pour les pays en développement. Loin d’être une simple question de gestion forestière, « cet échec révèle une vision restrictive du développement durable imposée par l’UE et les difficultés du Cameroun à concilier ses ambitions économiques avec les exigences environnementales internationales », peut-on lire en page 7.
Et si c’était Emmanuel Nganou Djoumessi le meilleur ministre des travaux publics de l’ère Biya? L’Avenir, dans une démonstration, tente d’apporter une réponse à cette question. Selon lui, suivant les très hautes directives du Président Paul Biya, plusieurs projets autoroutiers et routiers ont été achevés ces dernières années au Cameroun: Autoroute Kribi -Lolabe; phase 1 de l’autoroute Vaoundé -Douala; Pont frontalier de la Cross River; Batchenga -Ntui; Meteing – Voko-Lena; Lena-Tibati-Ngatt; Mengong- Sangmelima; Chainons Camerounais du corridor Sangmelima -Ouesso en RCD ; Kribi -Grand Zambi; Olama-Bingambo ; Nkolessong-Nding; Banepoupa -Vabassi ; Foumban-Manki; Vaoundé -Bafoussam – Babajou; Foumbot-Bangangte ; Nsimalen- Mbalmayo -Ebolowa; Maroua -Mora, cite le journal, qui signale que plusieurs autres axes routiers sont en cours de construction. Dans la même veine le gouvernement mobilise une importante enveloppe consacrée à l’entretien du réseau routier, pour assurer la connectivité entre les villes, et surtout, relier les pôles de production aux villes de grande consommation. Il convient également de souligner que les allocations budgétaires destinées aux interventions routières portent sur plus de 30% du budget d’investissement de l’Etat pour un taux de couverture budgétaire des besoins réels exprimés, en re- sources internes évalué à plus de 27%. Les allocations du Fonds Routier quant à elles, couvrent près de 9% des attentes en matière d’entretien routier. Décryptage de l’homme politique Saint- Eloi Bidoung dans une tribune Libre intitulée « Emmanuel Nganou Djoumessi: En route pour l’émergence ».
Le journal L’Expression s’intéresse ce matin à l’affaire de sieur Atangana Fouda Ignace Blaise Pascal, propriétaire d’une parcelle de 3,5 hectares à Mehandan 1, dans l’arrondissement de la Mefou-et-Afamba, qui soulève des préoccupations quant à d’éventuels abus et manœuvres douteuses de certains responsables du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières (MINDCAF). « De connivence avec sieur Edoa Raphaël, bien connu pour ses exploits en tant que « prédateur foncier », ce réseau pour le moins bien ficelé semble avoir mis en place une stratégie pour contester le droit de la famille ATANGANA FOUDA sur sa parcelle pourtant légalement acquise et exploitée depuis plus de 20 ans », lit-on.
Dans sa publication de ce matin, Econews nous apprend que le Cameroun s’engage résolument dans une modernisation de ses pratiques administratives en optant pour la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics. Cette révolution numérique, incarnée par la plateforme COLEPS, vise à instaurer plus de transparence et d’efficacité dans la gestion de la commande publique, un secteur souvent pointé du doigt pour ses pratiques opaques et corrompues.
Une société italienne vante les qualités du cacao camerounais. Selon InfoMatin de ce matin, au terme de l’audience que le ministre du Commerce lui a accordée à Yaoundé ce 14 octobre, Giuseppina Piccigallo, présidente de la prestigieuse entreprise, Domori, a déclaré que la «fève du Cameroun est bien fermentée et son arôme différent des autres. Ce qui la rend unique en son genre et permet de produire un chocolat de haute qualité ». À l’occasion, Luc Magloire Mbarga Atangana a réitéré l’engagement des pouvoirs publics à soutenir des initiatives qui valorisent la production nationale et renforcent la position du pays de Paul Biya sur le marché international.