M.G, Lebledparle.com
Le quotidien Le Jour paru ce matin s’intéresse à la nomination de Roger Meyong Abath au poste de Directeur Général des Impôts, en remplacement de Modeste Mopa Fatoing. Notre confrère nous apprend que c’est un ancien sous-directeur à la Division de la Législation et des Relations Fiscales Internationales. Il est Expert du Cameroun au processus d’harmonisation fiscale en Afrique Centrale. Le parcours de cet enseignant d’université est à lire dans les kiosques ce jour.
Le Messager parle lui aussi de cette nomination et nous renseigne que le nouveau directeur général des Impôts a été « imposé » par le directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo. « Le DCC a réussi à injecter son poulain dans l’arène, portant à trois, le nombre de fils de la région de l’Est à la tête des directions générales de souveraineté les plus prestigieuses du pays », peut-on lire.
La Nation d’Afrique propose une enquête sur les manouvres qui ont conduit à la nomination de Roger Meyong Abath à la tête de la Direction générale des Impôts, en remplacement de Modeste Mopa en détachement auprès du Fonds monétaire international (FMI) depuis le mois de janvier 2023. Roger Athanase Meyong Abath était jusque-là chef de l’inspection des services des impôts au sein de la même administration et assurait par ailleurs l’intérim de son prédécesseur de manière rotative avec Kassimou Aba Mariamou.
EcoNews voit en cette nomination, une nouvelle ère qui s’ouvre dans les Impôts au Cameroun. « Qualifié de dur à cuir par les chefs d’entreprises, quelles sont ses marges de manœuvres pour la réussite du lancement du Code général des impôts ? », la réponse est lire en page 3 du journal de Pascal Dibamou.
On parle des élections sénatoriales du 12 mars dernier. Cameroon Tribune de ce matin nous apprend que le contentieux électoral s’ouvre ce jour. Le conseil constitutionnel examine ce mardi, 4 recours déposés par le Fronts des démocrates camerounais (FDC), et l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP). « Le Social Démocratique Front qui sollicitait l’annulation des élections dans le Nord-ouest pour diverses irrégularités, s’est finalement rétracté », peut-on lire à la page 7 de Cameroon Tribune paru ce jour.
Le quotidien l’Économie est aussi en kiosque ce matin et revient sur la 15e Conférence des chefs d’Etats de la Cemac qui s’est refermée le 17 mars dernier à Yaoundé. L’on apprend que durant les travaux, l’intégration physique des pays de la sous-région a été l’un des sujets phares.
Et en sa grande Une, l’Économie fait savoir que le Cameroun et la Guinée Équatoriale ont décidé d’unifier conjointement leurs actifs gaziers transfrontaliers de Yoyo et Yolanda et d’en confier l’exploitation à l’américain Chevron. L’accord y afférent a été signé le 17 mars dernier entre le Président camerounais Paul Biya et son homologue Teodoro Obiang Nguema Mbasogo en marge du sommet des chefs d’États de la CEMAC. Cette signature, lit-on dans le journal, est le fruit de pourparlers initiés depuis plusieurs années entre Yaoundé et Malabo à la demande de la major américaine qui estime que le projet n’est économiquement viable que s’il est unifié. S’étendant sur plus de 679 km2 le bloc offshore de Yoyo est situé à la frontière maritime entre les 2 pays et détenu par Chevron…
On termine avec Mutations qui nous fait savoir ce matin que le bitume tant attendu sur la route de Nkolmesseng à Yaoundé est enfin visible. « L’espoir des populations de voir les travaux s’achever à mars 2024 est grand », fait savoir le journal.
Très chers abonnés, merci d’avoir été des nôtres. Prenons rendez-vous demain pour une nouvelle édition de la revue de presse camerounaise.
