Ouvrons ce chapitre ce matin avec le journal L’Indépendant de Max Mpandjo. Dans son édition de ce matin, notre confrère fait savoir que radicalisation « de la craie morte » interroge sur la volonté du gouvernement de conduire à terme, les processus d’exécution des décisions prises par le chef de l’État en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail du corps enseignant.
Ce qui conduit l’honorable Jean Michel Nintcheu à décrier la roublardise du gouvernement. Dans le quotidien L’Info à Chaud où l’élu de la nation s’exprime, ce dernier souligne que tous les Camerounais devraient « être solidaire aux revendications des enseignants qui n’ont que trop souffert ». Pour lui, il faut être criminel pour ne pas compatir à leurs souffrances. Lire la tribune de Nintcheu en page 6 du journal L’Info à Chaud.
Expression Politique parle de la même actualité et nous apprend le mouvement de grève des enseignants va s’intensifier dès le 5 octobre 2023. D’après notre confrère, cette résolution a été prise à l’issue de la communication gouvernementale du 28 septembre 2023 relative à cette actualité au ministère de la Communication. Les enseignants entendent dénoncer le « bilan élogieux des efforts déjà réalisés par l’État », par 7 ministres sectoriels. Les détails en pages 6 et 7.
Parlons de toute autre chose, notamment le concours de ville propre qui a livré sa copie hier. À en croire le journal Le Drapeau de Carole Tamba le résultat du concours des villes les plus propres du Cameroun, parrainé par le Feicom, a été dévoilé le 2 octobre 2023. La commune d’arrondissement de Garoua 2e dans la région du Nord est arrivée en tête du classement cette année, devant les communes de Nkongsamba et d’Ebolowa 2e, qui complètent le podium.
En politique, Terre Promise s’est penché ce matin aux spéculations un éventuel coup d’État au Cameroun. Le journal écrit dans ses colonnes ce matin que dans un communiqué rendu public le 25 septembre 2023, le porte-parole du gouvernement camerounais, René Emmanuel Sadi, est allé contre cette tendance médiatique à prédire la prise de pouvoir par la force au Cameroun.
Le Point, rappelle pour sa part qu’il y a quelques mois, les autorités en charge des télécommunications avaient promis une amélioration conséquente de la qualité de service offert par les opérateurs de téléphonie mobile. Malgré les menaces, le boycott, rien n’est fait. « La prestation reste mauvaise, elle s’empire même avec la bénédiction du ministre de tutelle, de l’ART, et davantage de Camtel. Plus préoccupé à faire la fête qu’à satisfaire sa maigre clientèle », peut-on lire.
Et en entreprise, L’Économie en kiosque ce jour parle de la gestion de la dette de la Sonara qui se poursuit. À en croire le quotidien, après Vitol et Pstv Dmcc, trader suisse Trafigura a signé le 29 septembre 2023, une convention de restructuration de la dette. Il reste encore trois conventions à signer, apprend-on.
Le quotidien Mutations de Georges Alain Boyomo indique ce matin que le préfet de la Meme essuie les critiques des camionneurs et négociants du cacao, suite à sa décision de réguler la circulation de ce produit de rente dans un contexte de crise sécessionniste et d’impasse de la filière.
Le journal à capitaux publics, Cameroon Tribune parle de l’homosexualité à la télévision au Cameroun, et la riposte qui s’organise. À côté des pouvoirs publics qui ont engagé des actions vigoureuses en vue du retrait pur et simple des émissions ou des chaînes à problème, lit-on, les familles y vont de leur stratégie pour protéger la moralité de leurs enfants. « Mais au-delà de ces mesures ponctuelles, il devient urgent de développer une offre locale de programme qui serait défense et le meilleur véhicule pour la culture camerounais », indique le journal.
Clôturons cette revue de presse avec Econews de Pascal Dibamou qui nous fait savoir que l’Antic active son pare-feu sur la sécurisation des documents administratifs. « Comme vérifier l’authenticité d’un document administratif n’est pas toujours une chose aisée, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) utilise la signature électronique avancée pour lutter contre la falsification des documents officiels. Cette technique vient d’être présentée à Ebolowa aux acteurs des administrations publiques et privées », peut-on lire.
Merci chers abonnés, de nous avoir visité ce matin. Prenons rendez-vous demain pour une nouvelle édition de la revue de presse.