« Affaire Bestinver : MTN à bon compte », c’est par ce titre du quotidien Mutations que nous ouvrons cette revue de la presse ce matin au Cameroun. Le journal dans sa publication de ce mercredi 2 avril 2025, fait savoir que la Cour d’appel du Littoral a annulé les saisies-arrêts pratiquées par l’homme d’affaires Baba Danpullo sur les comptes bancaires de l’opérateur de télécoms. Vers la fin du contentieux qui remonte à septembre 2022 ? La réponse à lire dans le journal en kiosque.
On poursuit ce matin avec une autre affaire. Celle qui oppose l’entreprise Sundance à l’Etat du Cameroun. Malgré la position clairement affichée par le gouvernement camerounais de s’attaquer à cette Junior australienne dans le différend qui les oppose au sujet de l’exploitation de la mine de fer de Mbalam, le ministre délégué auprès du ministère de la Justice a décidé de ramer à contre-courant. Selon Jean de Dieu Momo, il fallait dépêcher une délégation d’experts camerounais pour engager des tractations avec cette entreprise qui a tenté de spolier près de 94 milliards de Fcfa au Cameroun. Que se cachait-il derrière cette proposition ? Le journal Confidentiel que vous retrouverez en kiosque ce matin revient sur ce scandale qui a failli faire perdre plusieurs centaines de milliards de Fcfa à l’Etat.
InfoMatin parle de cette même actualité et nous apprend que Jean De Dieu Momo a « capitulé et s’est mis à genoux ». « Il a joué avec le feu. Et s’est brûlé les doigts », poursuit le journal de Dieudonné Mveng. En effet, à la suite de la réaction musclée à lui adressée, le 27 mars 2025, par le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, dit, dans une correspondance, aux allures de lettre d’excuses, ce 28 mars, « prendre acte et se conformer ».
Une troisième affaire dans les kiosques ce mercredi, c’est celle de Queen Fish. Tribune d’Afrique fait ce matin, « l’autopsie d’une manipulation judicaire ». Selon notre confrère, la décision de la cour d’appel du Littoral de prononcer un non-lieu au profit de la principale accusée suscite de nombreuses interrogations sur le fonctionnement de la justice au Cameroun. Plusieurs éléments expliquent comment elle s’est fourvoyée dans cette affaire qui ressemble à une vraie mafia sicilienne. Lire l’éditorial de Faustin Njikam en page 2 du journal.
A cause des tensions internes depuis des mois, Pricewaterhouse-Coopers, géant mondial britannique de l’Audit et du Conseil a mis fin à sa collaboration avec 10 pays francophones dont le Cameroun. Les anciennes filiales qui vont continuer leur activité en tant qu’entités indépendantes doivent relever plusieurs défis pour rester compétitives. En sa page 3, L’Economie donne les pistes de survie des firmes après le retrait de l’un des Big Four.
La Voix du Consommateur s’intéresse ce matin aux lunettes médicales dangereuses. Selon le journal, dans plusieurs villes camerounaises, il n’est pas rare de voir les lunettes médicales étalées dans la rue. « Elles sont même entremêlées avec d’autres types de lunettes que proposent les vendeurs ambulants aux passants. Et pourtant, la vente des lunettes médicales exige certaines normes sans lesquelles l’acheteur est exposé au risque des maladies graves telles que la cécité, selon les spécialistes. L’Ordre des opticiens et les pouvoirs publics sont interpelés », peut-on lire.