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La revue de presse camerounaise du mercredi 24 mai 2023

Abonnés de la revue de la presse, c’est toujours un plaisir de vous retrouver ici tous les matins pour vous servir. L’actualité en kiosque ce jour balaie tous les faits sociaux notamment, l’économie, la politique, la Santé… Comme tous les matins, retrouvez ci-dessous, le décryptage des informations disponibles en kiosque.

Les Unes en kiosques

Dans les colonnes du journal Kamaroes News avec qui nous ouvrons cette session d’information, l’on apprend que le département du Mfoundi implore le président Paul Biya, à leur donner un ministre moins radin. Notre confrère explique que ce département qui abrite le siège des institutions, est en perte de repères du fait de la nomination d’un fils dont l’apport politique et social sont les moindres, contrairement à celui des autres parties du pays. Face à ce qu’ils qualifient comme déception, « les fils et filles qui appellent le chef de l’État à trouver une personnalité mieux que celui qui privilégie des intérêts personnels en lieu et place de la communauté », peut-on lire.

Au-delà des revendications politiques, La Voix des Entreprises de Raphaël Mforlem dont une copie nous est parvenue présente l’entreprise Smart Building Sarl comme une structure innovante qui œuvre au service du Bâtiment et des Travaux publics (BTP). Le journal dans son deuxième numéro disponible en digital, indique cette entreprise qui totalise à peine deux années d’existence dans le secteur des BTP se distingue par la qualité de ses réalisation qui tranche avec ce qui existe. C’est un document à lire en page 2.

La Voix des Jeunes est aussi en kiosque, et parle pour sa page du mouvement d’humeur du personnel de santé en cours dans les hôpitaux publics au Cameroun. Notre confrère en sa grande Une se demande si les ministères des Finances, de la Fonction publique, ou encore du Travail et de la Sécurité sociale ne sont finalement pas les vrais coupables dans l’affaire. En guise d’explication, le journal renseigne que c’est quelques 27 000 jeunes Camerounais, soit 60% des effectifs du personnel soignant du pays qui sont en situation précaires. Après 9 ans d’attente d’un éventuel enrôlement dans les rangs de la fonction publique, sans salaire, ni protection sociale, ils sont à nouveau sortis depuis le 22 mai dernier pour battre le pavé. Pourtant, indique La Voix des Jeunes, plusieurs concertations entre les départements ministériels supra, les leaders syndicaux du secteur de la santé ont déjà eu lieu avec des promesses. C’est un récit à lire absolument ce matin.

Pour approfondir :   Cameroun : La revue de presse du lundi 19 octobre 2020

Repères évoque également la même actualité ce matin. Si notre confrère estime que le pronostic vital des hôpitaux publics est engagé, il ne manque pas poser un diagnostic qui relève des revendications à l’origine de cet états de faits : « le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire, l’affiliation à Cnps et l’amélioration des conditions de travail. Vols en série de nourrissons, ainsi que des morts suspects enregistrées. Récemment lancée, même la Couverture santé universelle, censée soulager les populations en détresse, mérite d’être repensée. Manaouda Malachie, le ministre de tutelle, sur le grill », peut-on lire…

Avec EcoMatin en kiosque ce matin, on parle des relations financières et économiques entre l’État apparaissent et les entreprises publiques. « Bénéficiaire de leurs services, l’Etat s’illustre comme un mauvais payeur, qui accumule une ardoise de 164 milliards de FCFA ». Selon le récit du journal, à la direction générale du budget par exemple, Camtel réclamait à l’Etat 73,65 milliards de FCFA à fin 2021. Pour la Campost, l’Etat a reconnu une dette de 14,315 milliards de FCFA. La Sopecam, elle, affiche une créance sur l’Etat de 1,584 milliard de FCFA. « Des sources internes à la CSPH, c’est un montant total de 80 milliards de FCFA qui a été mis à la disposition notamment la présidence de la République », lit-on dans EcoMatin.

Le journal Horizon Nouveau s’intéresse aux infrastructures routières camerounaises, et arrive à la conclusion selon laquelle, s’il existe un secteur totalement sinistré à cause de la médiocrité et de l’incompétence caractérisée du chef du département ministériel en charge de celui-ci depuis bientôt une décennie, c’est celui des travaux publics. Des raisons sont données dans les colonnes du journal.

Le quotidien Mutations nous apprend ce matin qu’au Nord-ouest, une cinquantaine de femmes a été enlevée par des individus armés depuis le 19 mai dernier, pour avoir protesté contre le couvre-feu et les taxes imposées par les séparatistes. Dans les colonnes du journal, Me Agbor Balla s’insurge contre un crime de guerre et un crime contre l’humanité.

Sortons définitivement de cette revue de presse ce matin avec InfoMatin de Dieudonné Mveng. Le journal nous fait savoir ce matin que les actionnaires de la société métropolitaine d’investissement « dénoncent l’imposture ». « Porté illicitement à la tête de la Smid en qualité d’administrateur délégué officiant comme directeur général par le maire de la ville de Douala, le magistrat, directeur des affaires juridiques et du contentieux à la communauté urbaine de Douala, Guillaume Ekoume Moukete, est vomi. Les possesseurs certifient, dans un communiqué, ce 16 mai, que cette démarche est une imposture incompatible avec les statuts de l’entreprise », comment le journal.

Chers abonnés, c’était tout pour ce matin. Merci d’avoir été des nôtres. Prenons rendez-vous demain pour une nouvelle édition de votre revue de presse.


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