Commençons par parler des projets « innovants » du Dr Nana Franck jusqu’en 2027 à l’Ordre des pharmaciens du Cameroun. D’après le quotidien Echos Santé, le candidat à sa propre succession explique dans une interview exclusive que le commissaire aux comptes a décidé de présenter un brouillon à charge contre le bureau de l’Ordre sortant pour motifs inavoués lors de l’Assemblée générale de leur ordre du 24 février 2024. S’il est réélu au poste de Président, Dr Nana Franck envisage de réviser la Loi et des textes subséquents régissant la profession de pharmacien au Cameroun ; l’amélioration de la communication, la régionalisation de l’Ordre et la construction d’un immeuble siège de leur institution. Les détails en page 6 et 7 du journal de Joseph Mbeng Boum.
Le quotidien Le Drapeau, nous conduit au Salon de l’Agriculture de Paris, où les délices du Cameroun sont en grande vedette. Dans le détail, le journal indique que les produits agro-industriels Camerounais connaissent une grande attraction à ce salon international qui a démarré le 24 février dernier à Paris. Le café 100 % Arabica, produit par l’Irad et le chocolat Camayos suscitent une réelle attention des visiteurs à l’occasion de cet événement…
Mais pour doper la compétitivité des entreprises locales, le FMI invite l’Etat du Cameroun à revoir le taux d’imposition. D’après le Fonds monétaire international, ce taux est élevé et ne favorise pas la compétitivité. Les précisions sur cette information en page 3 du quotidien de L’Économie.
Le quotidien Econews, est également en kiosque ce matin et révèle une augmenter des réserves de changes de 30 % visée par la Beac. La Beac, sous la houlette d’Yvon Sana Bangui, apprend-on, s’engage à accroître significativement ses réserves de changes. Un projet ambitieux qui s’inscrit dans une stratégie globale de développement économique et de consolidation de la monnaie commune. Quelles sont les marges de manœuvre du nouveau gouverneur ? Le décryptage en page 6.
En kiosque ce matin, EcoMatin, renseigne que le Cameroun est sous les feux des projecteurs, depuis quelques jours après de nouvelles échéances manquées sur le service de la dette extérieure, dû au fait que le Trésor public ait accusé des retards (5 jours) dans les paiements du service de la dette à la Banque européenne d’investissement (BEI) en août et septembre 2023. Quoique « mineur et temporaire », indique notre confrère, cet autre manquement est, selon Moody’s un mauvais signal. Pour l’agence de notation américaine, l’hypothèse de « nouveaux arriérés de paiement et de défauts potentiels » n’est pas à élaguer, car outre la faiblesse de la gestion des finances publiques, l’agence évoque d’éventuelles tensions en raison de l’absence « d’un plan de succession présidentiel crédible », qui pourrait également entraîner des retards de paiement de la dette en cas de transition désordonnée du pouvoir.
Parlons à présent des tarifs de transport. Pour La Nouvelle Expression en kiosque, le « Mincommerce déconnecté de la réalité ». Selon le journal, un cadre du Front pour le changement du Cameroun démontre comment le ministre du Commerce n’a pas tenu compte de la pratique sur le terrain pour fixer les nouveaux prix du transport routier. Et encore le voyageur qui va faire les frais du cafouillage ambiant.
« Ordures à Pk10-Douala : Les riverains asphyxiés accusent Hysacam ». Les émanations toxiques de la décharge d’Hysacam à Douala empoisonnent les habitants. Depuis quelques semaines, l’incinération des ordures se fait en plein air, dans un site totalement incontrôlé, les habitants des quartiers environnants suffoquent et se sentent incapables d’agir. Plusieurs cas de détresses réparatoires déjà signalés. L’entreprise Hysacam réfute ces accusations et révèle que « le feu présent sur le site à PK10 est l’œuvre des épouses des riverains qui y effectuent des travaux champêtres ». Les pouvoirs publics doivent agir pour clarifier cette situation et infliger de lourdes sanctions. C’est à lire dans La Voix du Consommateur.
Crimes terroristes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest : Le temps de la justice. L’action engagée contre des commanditaires tapis dans les pays étrangers a déjà abouti à plus de 200 plaintes, 30 arrestations et 20 condamnations. Des enquêtes se poursuivent aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique du Sud, au Nigeria et au Ghana, pour que les instigateurs de la violence répondent de leurs actes. Le focus de Cameroon Tribune est à lire.
C’est ici que prend fin cette revue de la presse nationale et internationale ce matin. Merci de l’avoir parcourue. À demain pour une nouvelle édition.