Chers abonnés, ce vendredi, ouvrons cette revue de presse avec Alpha Eco qui s’intéresse à la digitalisation des procédures autour du timbre fiscal. Dans son édition de ce jour, dernière de la semaine, notre confrère renseigne qu’à compter de ce 15 novembre 2024, le timbre fiscal au Cameroun ne se présentera plus sous la forme d’une empreinte physique. L’annonce, selon le journal, est du ministre des Finances, Louis Paul Motaze.
Le journal L’Etudiant parle d’entrepreneuriat et présente en sa grande Une, Sorel Mouafo qui a fait de ce secteur, son « dada ». Dans son développement, le trihebdomadaire de Boris Landry Kouekam, indique que cette passionnée d’entrepreneuriat et diplômée de l’Enset, a fait de l’autonomisation des femmes et des jeunes sa mission. « Avec sa créativité et son engagement, elle inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs », peut-on lire.
Dans l’entrepreneuriat, il y a justement des domaines qui restent à explorer dans notre contexte. C’est en tout cas ce que démontre ce matin, le quotidien L’Economie en soulignant que « la main-d’œuvre qualifiée fait défaut » dans l ‘Industrie portuaire et maritime. Pour certaines réalisations d’envergure, fait savoir le journal, le Cameroun est obligé de faire recours à l’expertise extérieure. « Au cours d’un forum organisé à l’Assemblée nationale, il a été suggéré d’adapter les parcours de formation aux exigences du marché de l’emploi », écrit le journal de Thierry Ekouti. Les détails sont à lire en page 3.
Dans cette volonté d’adapter les formations aux exigences du marché, il faut aussi résoudre la question de la vie chère. Mutations en kiosque, signale une hausse généralisée des denrées de grande consommation dans le pays. Des prix de la bière, de l’électricité, du poulet, du riz, du sucre, du poisson, de la carte nationale d’identité, du carburant, du transport, etc. Une inflation généralisée, qui selon le journal, a atteint un point d’étranglement. « Le gouvernement est impuissant », écrit Mutations.
Dans cette famine devenue un problème national, l’on annonce que plus de 200 entreprises menacées de suspension dans le secteur des marchés publics, non pas à cause de la faim, mais pour avoir, sans raison valable, abandonné des chantiers sous leur responsabilité. Pour ce faire, un délai de 21 jours leur est accordé pour reprendre les travaux ou justifier leur inactivité, sous peine de suspension de contrats. Les détails sont contenus dans les colonnes de La Voix des Entreprises.
Allons-y maintenant dans un autre secteur, celui du foncier. Le Drapeau qui nous y conduit nous apprend qu’un litige foncier implique la famille Noah et un homme d’affaires influent, au quartier Nkolo 2 à Yaoundé. Dans ce dossier, l’on évoque entre autres des accusations de fraude et de falsification de documents. « La famille affirme que le terrain, légalement leur propriété, est contesté par des manœuvres douteuses. Malgré les pressions et les abus signalés, la famille Noah est déterminée à défendre ses droits et appelle à une enquête approfondie pour garantir une justice équitable dans cette affaire », lit-on dans le journal.
Pendant que Yaoundé se déchire, l’Ouest, lui, est placé en alerte maximale. Dans son dernier bulletin d’alerte, l’Observatoire national des changements climatiques (Onacc) exprime son inquiétude face au risque accru de glissements de terrain dans la région, en particulier dans les départements du Haut-Nkam, du Ndé et de la Menoua. Ces localités font désormais l’objet d’une surveillance renforcée jusqu’au 20 novembre, lit-on dans La Voix Des Jeunes.
Alors que la COP29 bat son plein à Bakou, le Cameroun a lancé un appel pressant à l’unité des pays africains face au défi climatique. Lors d’une table ronde de haut niveau consacrée à la « richesse verte » de l’Afrique, le ministre camerounais de l’Environnement, Hélé Pierre, a souligné la nécessité pour le continent de renforcer sa résilience et de prendre en main son destin climatique. Econews en parle dans sa publication de ce jour.
Sortons de cet exercice ce matin avec Echos Santé qui annonce qu’un nouveau cadre légal vient d’être proposé pour encadrer l’exercice de la médecine traditionnelle au Cameroun, marquant une étape importante dans la reconnaissance de ces pratiques ancestrales. « Le projet de loi n°2068, défendu par le ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie, vise à intégrer la médecine traditionnelle dans le système de santé, offrant ainsi aux populations un accès plus large à des soins de qualité adaptés à leurs besoins tout en renforçant leur sécurité. En organisant et en réglementant la médecine traditionnelle, le Cameroun vise également à valoriser ce secteur et à créer de nouvelles opportunités économiques » écrit le journal.
Chers abonnés de lebledparle.com, ravis de vous avoir une fois de plus servi ce matin. Excellent week-end et à lundi…