L’hebdomadaire L’Information dans son édition de ce matin traite de l’actualité autour des faux diplômes au Cameroun, et se demande si l’État n’est pas lui-même complice ? D’après le journal, le manque de systèmes de diplomation, de sécurisation et d’authentification fiables avec des acteurs non compétents, l’inadéquation des curricula de formation à la demande d’emploi, les conditions de vie difficiles, la souplesse répressive de la législation en la matière sont entre autres éléments consécutifs à la prolifération des faux diplômes. « La responsabilité des gouvernants est questionnée au moment où ces faux documents pullulent dans la presque totalité des administrations camerounaises », écrit L’Information dans son édition en kiosque.
Le quotidien à capitaux publics parle du budget 2024 de l’Etat du Cameroun et nous fait savoir que le président de la République vient d’y apporter des réajustements. Ce dernier a selon notre confrère, signé une ordonnance hier, qui revoit certaines dispositions de loi de finances et fait passer l’enveloppe globale de 6 740,1 milliards de F à 7 278,1 milliards de F. Lire l’intégralité du texte présidentiel de la page 8 à 21 de Cameroon Tribune en kiosque ce matin.
Parlant de la délivrance des CNI, l’on apprend en page 3 du journal La Voix des Jeunes que le prix du timbre est passé de 2800 à 10000 FCFA, selon l’ordonnance N° 2024/001 DU 20 JUIN 2024 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 2023/019 du 19 décembre 2023 portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024.
L’enveloppe allouée à la reconstruction des zones en crise revalorisée. Le quotidien L’Economie qui en parle ce matin indique que le président de la République, Paul Biya a signé hier, le 20 juin 2024 une ordonnance, modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024.
« Financement de grands projets : Franck Biya et l’offre américaine », titre le journal de Max Mpanjo, L’Indépendant. Dans son développement, l’on apprend qu’un puissant réseau d’investisseurs via l’institution financière Rogapay basée dans l’État du Maryland, sous le lobbying de Franck Emmanuel Biya, en accord avec le gouvernement Camerounais, entend injecter 25 000 milliards FCFA non remboursables, dans le financement de grands projets dans les secteurs des Finances, Transports, Travaux Publics, Télécommunications, Tourisme, Eau et Énergie.
Le journaliste Fon Echikiye fait de « troublantes révélations » sur la crise anglophone. Selon ce qu’on peut lire dans les colonnes de La Nouvelle Expression, les engins à deux roues qui circulent la nuit sont dans le collimateur de l’armée. Les taxis qui travaillent la nuit sont dans le viseur des groupes terroristes, tant qu’elles n’ont pas arboré les couleurs de l’État virtuel « d’Ambazonie ». Plusieurs taxis ont déjà été incendiés en une semaine, au grand désarroi de leurs propriétaires. L’ancien de la télévision d’État, raconte comment il a été persécuté pour s’être opposé l’approche de sa hiérarchie visant à travestir les faits sur le terrain de la crise anglophone, pour donner l’illusion d’une situation sous contrôle.
Le journal signale en sa grande Une ce matin qu’environ 8000 sacs de riz marqués du cachet «avarié » au Port de Douala ont été reconditionnés puis remis sur le marché par une société basée à Yaoundé. La fraude selon le journal, a été éventée par le Mincommerce en collaboration avec la Gendarmerie nationale.