Lebledparle .com, Louise Tonye
Constat est fait, si le président Paul Biya venait à mourir, il reviendrait au président du senat Marcel Niat Njifenji d’assumer l’intérim. Ce dernier, 86 ans est pourtant dans une mois bien meilleure forme physique.
La rumeur sur la mort de Paul Biya fait couler beacoup d’encre sur la toile depuis sa diffusion mardi. si d’aucun y voient une probable libération après 37 ans sous le même régime, d’autres, plus sceptiques quant à l’authenticité de cette nouvelle, y voient l’occasion d’ouvrir un débat de fonds sur l’intérim en cas cas de vacances à la présidence.
Selon la constitution du Cameroun, Marcel Niat Njifenji devra assurer la succession de Paul Biya, président de la République depuis 1982, en cas de démission, de décès ou d’incapacité prouvée de celui-ci. Des intérrogations naissent de ce fait quant aux capacités de l’actuel président du Senat à remplir sa mission.
« Quellle serait la situation du Cameroun si le président venait à mourir puisque celui qui est censée prendre le pouvoir par intérim est lui-même un grand malade et qu’on ne sait pas où il est. On ne l’a pas vu présider le senat depuis presque deux ans », s’interroge l’homme politique camerounais Emmanuel Simh.
Marcele Niat Njifenji est la deuxième personnalité de la République depuis le 12 juin 2013. Il devrait organiser la succession de Paul Biya dans un intervalle de 20 à 40 jours après si le décès supposé venait à être confirmé par le Conseil constitutionnel. Marcel Niat Njifenji est malade. Il a fait deux apparitions depuis la mi 2018, notamment lors de la prestation de serment de Paul Biya au lendemain du scrutin de 2018 et ce mois de mars 2020 à l’occasion de la désignation du bureau du Senat. Il est apparu amaigri et affaibli. Son âge avancé, 86 ans soit un de moins que le chef de l’Etat, n’arrange pas la situation.
Le fauteuil de Marcel Niat Njifenji est mis en jeu dans le cadre de la rentrée parlementaire de la chambre haute du mois de mars. Des doutes subsistent encore quant à la candidature de ce dernier à l’élection du bureau du Senat.
