Ratifié jusqu’à présent par 34 pays, le traité est censé instaurer la plus vaste zone de libre-échange au monde, avec 1,2 milliard de personnes potentiellement concernées. L’idée étant d’accroître le commerce intra-africain et d’y développer les richesses. La Zlecaf prévoit d’ici 15 ans au maximum la suppression de 90% des taxes douanières sur les biens et les services. Et, d’ici là, le chemin est encore long.
C’est une date symbolique et qui restera gravée dans l’histoire de l’intégration africaine. Ce 1er janvier 2021, les 34 pays ayant déjà ratifié le traité instaurant la zone de libre-échange (Zlecaf) commencent à commercer selon de nouvelles règles.
En pratique, rien ne change dans l’immédiat. Car la Zlecaf est en cours de construction, et de nombreux points restent à négocier.
Le commerce africain reste tourné vers l’extérieur du continent
Entre-temps, il faudra avoir déterminé les offres tarifaires.
C’est à Accra que tout se jouera pour la Zone de libre-échange. Les locaux du secrétariat permanent de l’organisation ont été inaugurés en août dernier dans la capitale ghanéenne,
Pour rappel, 34 pays africains ont ratifié la Zlecaf depuis l’accord inaugural de Kigali, en mars 2018.