Le leader du mouvement « 10 Millions de Nordistes », Guibai Gatama, ravive cette question en plaidant pour le retour d’un ressortissant du Grand Nord à la présidence, après des décennies de règne de Paul Biya.
Cette perspective suscite des débats passionnés parmi les forces politiques, les clans et les organisations du pays. L’alternance géographique suggère que le pouvoir devrait être transféré à une région différente du pays, en l’occurrence le Grand Nord, après de nombreuses années de leadership provenant de la région du Sud.
Guibai Gatama, directeur de la publication du quotidien l’Oeil du Sahel, a exprimé clairement sa position sur la question. Il a souligné le désir ardent de changement et de leadership renouvelé au sein de la région du Grand Nord. Cependant, il a également souligné que cette alternance dépend du départ de Paul Biya, actuellement au pouvoir depuis des décennies.
Grand Nord
L’idée d’alternance géographique met en avant des principes fondamentaux tels que l’équité et la diversité géographique dans la gouvernance du pays. Elle offre également la possibilité aux populations du Grand Nord de jouer un rôle majeur dans la politique nationale à l’avenir.
Alors que les Camerounais scrutent l’horizon politique, le débat sur l’alternance géographique continuera d’animer la scène politique du pays à mesure que l’après-Biya se rapproche. Le Grand Nord, qui a historiquement produit de nombreux dirigeants influents, se prépare à un éventuel leadership qui pourrait façonner l’avenir du pays.
Il est important de souligner que l’alternance géographique ne doit pas être perçue comme un simple transfert de pouvoir, mais plutôt comme une opportunité de renouvellement et de diversification de la gouvernance. Le choix d’un nouveau dirigeant devrait être basé sur ses compétences, sa vision et sa capacité à répondre aux besoins de l’ensemble du pays.