La course à la succession du défunt Lamido de Garoua dans la région du Nord, Alim Garga Hayatou, a été lancée après son inhumation le 6 avril dernier.

SM Alim Garga Hayatou a tiré sa révérence le 5 avril 2021 des suites de maladie à 75 ans. Malgré le décès de l’ancien lamido de Garoua, la vie doit continuer à suivre son chemin. Pour cela, il faudrait élire un remplaçant à ce poste au terme des élections prévues entre le 23 avril et le 11 mai de cette année.
« Depuis lors, il ne se passe pas un jour sans que de nouvelles informations sur d’éventuels candidats, des arrangements entre princes ou des luttes d’influence dans ou entre les familles ne mettent en branle les populations », peut-on lire dans les colonnes du journal L’Œil du Sahel en kiosque ce 14 avril 2021.
Quatre prétendants un lamido
Dans la foulée, quatre candidats sont déjà connus. Il s’agit d’Issa Hayatou, frère du défunt lamido qui a vu sa candidature validée lors d’un conseil de famille du clan Hayatou.
A en croire le trihebdomadaire de l’information du Grand Nord, le deuxième prétendant au lamidat est l’un des fils du regretté lamido, Hakim, chargé d’études dans les Services du Premier ministre.
Quant aux deux autres candidats, l’on retient du journal de Guibai Gatama, Abdoulkarim Ibrahim Abbo, actuel troisième adjoint au maire de la commune de Garoua 2ème, par ailleurs président de la section OJRDPC Bénoué Centre 2, et Ahmadou Aboubakar, actuel maire de Bardanké dans l’arrondissement de Mayo Hourna.
D’après notre confrère, « Le 11 mai correspond à la date probable de la fin du ramadan, et il est de tradition que cette fête se célèbre en présence du lamido. Pour ce qui est du corps électoral, le lamidat de Garoua compte douze électeurs, tous des notables. Un est aujourd’hui décédé et un autre hospitalisé dans un état sérieux. Le sort des candidats est donc entre les mains de 11 notables », apprend-t-on.