Le très sérieux journal JEUNE AFRIQUE écrit sur son site qu’une source médicale ivoirienne présente au moment du drame, affirme: « Dans sa chute, PAPA WEMBA était déjà mort avant de toucher le sol ». Si tel est le cas, le cadavre de PAPA WEMBA a donc réussi à chanter trois morceaux, avant que la pile ne s’arrête. Pourquoi ne même pas dire que PAPA WEMBA était mort avant de se rendre à l’aéroport pour ABIDJAN?
Quelle est donc la source médicale présente dans la salle, qui a constaté que PAPA WEMBA était déjà mort avant de toucher le sol? Sur la vidéo, on ne voit que cet obscur vigile paré d’un gilet destructuré de la CROIX ROUGE, qui s’avance tel un pachyderme.
Juste après l’évacuation, le manager de PAPA WEMBA , MARIE- LAURE YAONE a écrit sur Facebook: « Je vous rassure sur son état de santé. Il a été rapidement pris en charge par la CROIX ROUGE et repose dans un hôpital de la place » . Et c’est encore elle qui confirme que PAPA WEMBA est mort à 9h 10. Donc PAPA WEMBA est mort deux fois? Comment se peut-il que CORNELY MALONGUI qui l’accompagnait, publie les photos de PAPA WEMBA, couché dans sa chambre et non dans la morgue? Comment peut- on établir le genre de mort et l’instant d’un décès sans autopsie? Si ce n’est la sorcellerie, c’est de la pure charlatanerie.
À peine 24 heures après le décès, alors que sa veuve atterrit à ABIDJAN pour le rapatriement du corps à KINSHASA, les organisateurs du festival pondent un communiqué annonçant un spectacle programmé mercredi de 21 h à l’aube, en hommage à PAPA WEMBA.
PAPA WEMBA est d’abord un patrimoine CONGOLAIS avant d’être AFRICAIN. Il est chef de village de MOLOKAI. Il revient à l’ État et au peuple CONGOLAIS de lui organiser un hommage digne de sa réputation. Même le Pape JEAN PAUL II n’a pas été béatifié et canonisé avec une telle rapidité.
La décence aurait été de décréter au moins une journée de deuil et de recueillement comme lors du décès des grands artistes tels MICHAEL JACKSON. Mais les organisateurs du FEMUA remettent les bouchées doubles avec une soirée jouissive, dans les effluves nauséeuses , pendant que les enfants de PAPA WEMBA et les fans saignent du coeur ailleurs. Comme le disait GEORGES PERROS: « La mort nous transforme en objet de commerce. »
Voici une photo de PAPA WEMBA (en illustration, ndlr) sur le lit d’hôpital. Un cadavre hospitalisé qui reçoit la visite!
(c) J. REMY NGONO