L’Association internationale des consommateurs (Asicom) dénonce la hausse « disproportionnée » du prix de la CNI qui « porte gravement atteinte aux droits fondamentaux des consommateurs ». Elle appelle au report de cette mesure, soulignant qu’elle vient s’ajouter au contexte difficile d’ « inflation galopante généralisée » que subissent les Camerounais. Cette augmentation vise à financer un projet de modernisation de l’identification au Cameroun. L’objectif est de permettre la délivrance de la CNI en 48 heures, voire moins. Pour ce faire, la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) a conclu un partenariat avec le consortium germano-portugais INCM-Augentic. Ce dernier va financer et construire 68 centres multifonctionnels ultramodernes dans tout le pays, ainsi que rénover 219 centres existants. Un système de prise de rendez-vous en ligne sera également mis en place.
90% des recettes pour le consortium
Selon l’ordonnance présidentielle, 90% des recettes issues du nouveau prix du timbre seront versées au consortium INCM-Augentic, tandis que les 10% restants iront à la DGSN. Certains s’interrogent sur la rentabilité du projet pour le consortium, qui devrait empocher 9 000 FCFA par CNI délivrée. Le groupement touchera-t-il cette somme pendant toute la durée du contrat, fixée à 15 ans ? Pour l’instant, aucune information n’a été communiquée à ce sujet.
Malgré les critiques, beaucoup espèrent que cette augmentation du prix se traduira par une amélioration significative du service de délivrance des CNI. Reste à voir si le nouveau système permettra de répondre aux attentes des Camerounais.
En 42ans identification au Cameroun et toujours un défi comment avons nous pue en arrivé là sans compter le timbre qui a quoi triples or mis l’inflation que les populations endure je pense que le diable serait plus mieux placé pour diriger ce pays