Les informations sont rendues publiques par L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic).
Scamming, du phishing, de l’Hoax, du skimming ou encore du Sim swap. Là sont les formes de cyberattaques développées par les cybercriminels depuis des années.
Le scamming (escroquerie par voie électronique) et le phishing (hameçonnage) qui constituent 90% des cas de cybercriminalité « ont entrainé à date, d’après nos estimations, des dommages estimés à 7 milliards Fcfa », Fait savoir au microphone de la Crtv, Prosper Djoursoubo Pagou, expert en cyber sécurité à l’Antic.
L’on apprend de la même source que dans le cas de fake new, ou Hoax, l’Antic a déjà recensé plus de 5000 faux comptes et fait fermer 80%. Pour sa part, le skimming ou fraude à la carte bancaire, a causé des pertes estimées à plus de 3 milliards FCFA en 2010.
Bien qu’existant 2012, l’Antic a ses limites de l’avis de certains experts : « en regardant de près, on ne saurait dire que (…) l’Antic doive être considérée comme l’organe régulateur du traitement des données à caractère personnel en droit camerounais », a expliqué Hervé Martial Tchabo Sontang, spécialiste en réglementation du commerce électronique.
La commission économie numérique du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), quant à s’interroge sur le volet juridique de l’organisme : « au Cameroun, le cadre juridique de la protection des données à caractère personnel ne s’arrime pas à l’évolution rapide de l’écosystème et la digitalisation des entreprises/administrations ». Ce constat est contenu dans une récente étude intitulée « L’urgence d’un cadre juridique spécifique à la protection des données à caractère personnel au Cameroun », révèle-t-il.