Cette initiative, dirigée par le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense, vise à accroître les rangs de la garde présidentielle ainsi que des bataillons d’intervention rapide (BIR), tout en intégrant des infirmiers diplômés d’État. Face aux défis sécuritaires qui persistent dans la région et aux menaces potentielles, le Cameroun prend des mesures proactives pour consolider ses forces de défense.
Le recrutement spécial de 2 000 commandos d’élite, supervisé par le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense, Joseph Beti Assomo, vise à renforcer la garde présidentielle ainsi que les bataillons d’intervention rapide (BIR), qui jouer un rôle crucial dans le maintien de l’ordre et la lutte contre les groupes armés.
Une volonté de renforcement de la sécurité
Le recrutement ne se limite pas uniquement aux troupes de combat. Outre les 1 300 commandos d’élite destinés aux bataillons d’intervention rapide et les 700 membres de la garde présidentielle, le processus comprend également l’intégration de 100 infirmiers diplômés d’État. Cette approche vise à assurer une prise en charge médicale adéquate au sein des forces de défense, renforçant ainsi leur efficacité opérationnelle.
En prenant cette mesure de recrutement spécial, le Cameroun envoie un message clair quant à son engagement envers la sécurité de ses citoyens et la protection de ses intérêts nationaux. Alors que le pays continue de faire face à des défis sécuritaires complexes, l’Etat entend employer les grands moyens pour maintenir une sécurité forte sur l’ensemble du territoire national.