« Faisant suite à votre correspondance d’objet et référence susvisés, j’ai l’honneur de vous notifier l’accord de la présidence de la République, vous prescrivant de signer avec le groupe HIG, le protocole d’accord relatif à la réalisation des études de faisabilité pour la construction des cinq petites centrales hydroélectriques dans les localités de Banyo, Akom II, Ngambe Tikar, Yingui et Messok, situées respectivement dans les régions de l’Adamaoua, du Sud, du Centre, du Littoral et de l’Est, en mode financement, conception et réalisation (F-EPC) », peut-on lire dans la lettre du SGPR.
Le financement de la première infrastructure de ce type, la mini-centrale de Mbakaou, a été réalisé par le producteur indépendant d’électricité IED Invest Cameroun, avec le soutien de l’Union européenne et de la filiale camerounaise du groupe bancaire gabonais BGFI Bank. Cette dernière a investi 1,5 milliard de FCFA et souhaite s’impliquer davantage dans le financement de projets similaires au Cameroun.
Hydroélectricité
La multiplication de mini-centrales hydroélectriques au Cameroun présente de nombreux avantages, notamment en termes d’augmentation de la part de l’hydroélectricité dans le mix-énergétique du pays, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de protection de l’environnement. En effet, la mini-centrale de Mbakaou permettra de réduire les émissions de gaz carbonique d’au moins 67 000 tonnes d’ici 2030, grâce à l’arrêt des centrales thermiques de Tibati et de Mbakaou.
Le projet de construction de cinq nouvelles mini-centrales hydroélectriques par le groupe HIG contribuera donc à la réalisation des objectifs de développement durable du Cameroun, en assurant une production d’énergie propre et durable, tout en améliorant l’accès à l’électricité dans les zones rurales.