Cet accord que vient de signer le Cameroun au Maroc va favoriser le développement des solutions d’énergies renouvelables pour l’éclairage public et la fourniture d’électricité aux bâtiments publics dans un contexte où seulement 27% des ménages ont accès à l’électricité au Cameroun.
En présence de Ségolène Royal, présidente de la Conférence des parties sur le Climat à Paris en décembre 2015 (Cop21), et de René-Emmanuel Sadi, ministre camerounais de l’administration territoriale et de la décentralisation, de l’Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie (l’Ademe) représentée par Bruno Lechevin et le Réseau des femmes élues locales d’Afrique-Cameroun (le Refela-Cam) représenté par Célestine Ketcha Courtès, un accord de partenariat sur le pavillon France pendant la Cop22 au Maroc a été signé le 12 novembre.
Ségolène Royal s’est félicité de ce partenariat qui permettra de déployer des projets concrets d’énergies renouvelables dans les communes gérées par des femmes élues.
D’autant plus que Refela-Cam est un levier agissant au service des populations locales et de la promotion du leadership au féminin au plan local camerounais. Ce Réseau regroupe l’ensemble des femmes maires titulaires (une trentaine) des 10 régions du Cameroun, et encourage la participation de la gent féminine à la gestion des affaires locales, telles que la fourniture de l’énergie.
Ségolène Royal a réitéré son soutien à l’action contre le changement climatique. En tant que présidente de la COP21, elle propose la création des écoles agricoles pour la femme avec des programmes intégrant les énergies renouvelables.