Installé à Ebolowa, la capitale régionale du Sud en compagnie de sa mère, Happy d’Efoulan ne serait plus que l’ombre de lui-même. A en croire Wata Tory, manager proche du milieu artistique, l’auteur du tube « Les pleurs du mbolé », vit aux rythmes des délires à répétition.
« Où sont ceux qui disaient l’avoir récupéré ? Juste pour faire le buzz. Happy est à Ebolowa et il vit dans une chambre avec sa maman. Il délire, menace des gens avec l’arme blanche. Ne sait plus ce qu’il dit. Il a complètement vrillé », a-t-il écrit sur Facebook avant de faire une dénonciation : « Honte à ceux qui ont fait de la récupération avec son nom pour se positionner en magicien de l’enfer. Je ferais une vidéo dessus », annonce-t-il.
Happy d’Efoulan, la rechute ?
En mars dernier, le jeune chanteur a sorti une nouvelle chanson, non sans annoncer son retour au premier plan. Contrairement à son style habituel de mbolé, cette chanson intitulée « Showbizz » ne visait pas à faire danser le public, mais plutôt à raconter son histoire. C’est un mélange d’autobiographie, de règlement de compte et de clarification de sa version des faits concernant son parcours. Dans les paroles de cette chanson, Happy d’Efoulan raconte son succès musical ainsi que sa descente aux enfers depuis quelques années. Tout en reconnaissant être tombé dans l’addiction à la drogue, Happy d’Efoulan a déclaré s’en être sorti. Moins de 5 moins plus tard, des nouvelles très peu reluisantes au sujet du « Seigneur de la nuit » prouvent qu’il devra encore batailler avec ses démons internes, pour retrouver sa lucidité d’antan.