Le Porte-parole de l’armée camerounaise répond à Patrice Nganang qui a dit que les forces de défense du Cameroun sont aidées par leurs collègues tchadiens dans les combats de la Crise anglophone.
« Quand on va abattre un soldat tchadien au Noso, ils vont dire que c’etait un Haoussa. ILANG! », a écrit Patrice Nganang sur sa page facebook ce jeudi 3 décembre 2019.
Cette publication n’a pas laissé indifférent, le chef de la division de la communication au ministère de la défense. En réponse à Patrice Nganang, le Colonel Didier Badjeck affirme que « L’armée camerounaise n’est aidée par aucune force étrangère sur son territoire et constitue bien au contraire, elle constitue le verrou sécuritaire de la Sous-région ».
Patrice Nganang lui a également répondu en disant que la réaction rapide de Badjeck montre que le cœur du bandit bas et que ce qu’il a dit est vrai, comme l’ont dit les soldats camerounais.
Ci-dessous, les échanges entre Nganang et Badjeck.
Réponse intégrale du Colonel Badjeck à Nganang.
Patrice Nganang, prétend que le gouvernement camerounais aurait sollicité un renfort de soldats tchadiens pour combattre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest…encore une élucubration de plus, émanant de cet individu qui ne doit pas avoir toute sa tête en place. Et c’est pourquoi je ne lui réserve que peu d’attention en lui souhaitant une heureuse guérison. En revanche, ses pitreries trouvant souvent une audition auprès de quelques crédules, il est important de démentir ces grossiers mensonges. L’armée camerounaise n’est aidée par aucune force étrangère sur son territoire et constitue bien au contraire, elle constitue le verrou sécuritaire de la Sous-région. Les Forces de Défense font face efficacement aux menaces protéiformes qui les interpellent grâce à leur détermination et leur professionnalisme. C’est vrai que cette efficacité n’est pas pour plaire aux employeurs du clown Nganang, mais nous ne demandons pas leur avis pour faire notre travail.
Colonel Didier Badjeck, « tous contre les Fake news »
MA REPONSE RAPIDE AU COLONEL BADJECK, PORTE-PAROLE DE L’ARMEE FRANCOPHONE DU CAMEROUN
La vitesse de sa réponse, o! C’est le cœur du bandit qui tremble. Badjeck n’est pas très intelligent. Il vient de confirmer ce que ses soldats m’ont dit, a partir du terrain même. Ces gens ne m’accusent plus d’avoir fait les fausses vidéos de soldats bulu ‘trouant’ la ‘calebasse’ des femmes et enfants, nessa. Amnesty international les a mis sans caleçon. Pauvre type. Contrôle tes soldats qui me donnent les informations sur leurs collègues tchadiens. Si je voulais je disais ou ils sont, mais, vois-tu, je protège mes sources, toujours et toujours. Même quand je suis entre vos mains, je protège mes sources. La là, tonton, je suis busy et ne me laisserai pas distraire. C’est quand quelques soldats tchadiens seront abattus – et ça va arriver très vite, vu la relation des forces en présence dans le Noso – que nous allons échanger dessus.
Concierge de la république