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Le communiqué incendiaire du PCRN après la brutalisation de la Rolande Ngo Issi à la Police judiciaire de Douala

Le parti dirigé par Cabral Libii, déplore le peu d’estime dont font preuve les forces de maintien de l’ordre à l’écart de certains députés.

Ngo Issi Rolande depute

Par le biais d’un communiqué rendu public hier 11 avril 2023, Anne Féconde Noah la vice-présidente du Bureau politique du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) dénonce « l’agression » du député Rolande Ngo Issi à la direction de la Police judiciaire de Douala.

« Suite à un différend civil qui oppose Monsieur Mbock Ulrich  à un partenaire de travail, l’Honorable Ngo Issi Rolande épouse du susnommé, ayant été citée comme témoin, s’est rendue à la DRPJ du Littoral à Douala. Arrivée sur les lieux et après être restée debout pendant un certain temps, l’une des enquêtrices a demandé à l’honorable de prendre place sur un siège disponible. Curieusement, quelques temps après, notre camarade a été prise à partie par un groupe de policiers, qui lui demandaient de se lever, à force de propos outranciers et d’invectives, ce en dépit des explications qu’elle a continué de leur fournir. Néanmoins, elle s’est levée dudit siège. Pendant que cet échange avait cours, l’Honorable a observé qu’un policier invitait le protagoniste à filmer la scène et à mettre la vidéo sur les réseaux sociaux. Le concerné a donc entrepris de la filmer, ceci malgré la forte opposition de l’Honorable à cette prise de vidéo, ce qui est d’ailleurs de son droit », écrit Anne Féconde Noah.

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Les arguments juridiques du PCRN à l’encontre des policiers mis en cause

La femme politique réitère dans la suite de son texte que les policiers ne sont pas au-dessus de la loi. « Il y a par ailleurs lieu de d’indiquer que le comportement de ces policiers, est constitutif de l’infraction d’abus de fonctions, réprimé par l’art 140 du code pénal. Cette attitude de certains policiers, qui consiste à agresser de façon récurrente les députés femmes du PCRN, est inadmissible dans un état de droit », termine-t-elle.

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