« Le complexe de Japoma n’est pas fini, ni celui d’Olembe. C’est toujours Eto’o ? »

Le journaliste Junick Romario Kambeu réagit à la sortie de Joseph Antoine Bell sur RMC Sport concernant Samuel Eto’o, président de la Fecafoot. L’homme de média camerounais est allé pas à pas avec l’administrateur de l’Onies, Joseph Antoine Bell. Romario Kambeu a d’abord répondu à  Bell sur la question de l’assistant de Marc Brys : « Le Cameroun est un pays à part. Le papa Jojo demande si on a déjà vu un pays où on refuse à l’assistant de s’asseoir sur le banc de touche. Mais ma question est la suivante : a-t-il déjà vu un pays où le ministre nomme intégralement les membres d’un staff technique sans le consentement de la fédération ? », s’est interrogé le journaliste.

Puis, l’invité de Foot d’ici et d’ailleurs a amené Joseph Antoine Bell sur la charge que lui a confiée l’État de s’occuper des infrastructures sportives au Cameroun. « Ce sont les autres qui font mal et jamais eux et leurs protégés. Du côté de Limbé, certains stades comme Ngueme sont passés du gazon à la terre battue sous le regard de l’ONIES. À Douala, certains stades sont sur-utilisés. Le complexe de Japoma n’est pas fini, ni celui d’Olembe. C’est toujours Eto’o ? On parle du stade de la Réunification dont les images des tribunes en pleine dégradation ont fait le tour de la toile ? Que dit l’ONIES ? », a-t-il rappelé à Joseph Antoine.

Il a conclu son propos : « S’ils trouvent qu’Eto’o fait mal, c’est en réalité parce qu’il est protégé par l’État qu’il soutient, qui fait même pire. Que l’État nous montre qu’il fait mal en stoppant cela par des moyens légaux et on comprendra. »