En même temps qu’il a apporté son soutien à Jean Jacques Zé pour le limogeage dont il a fait l’objet hier, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) propose à tous les journalistes de Vision 4 de faire prévaloir la clause de conscience afin de ne plus subir une quelconque manipulation.
Jean Jacques Zé a été démis de ses fonctions de Directeur Adjoint de Vision 4 le mardi 07 juillet, par une décision de Jean Pierre Amougou Belinga. Ce nouveau mouvement au sein de cette chaîne de télévision privée n’est pas le premier qui illustre le management atypique du patron de ce média. Les limogeages et rappels réguliers des journalistes ainsi que la mise en détention pendant deux semaines d’Ernest Obama l’ont suffisamment démontré.
Pour se protéger des contraintes de leur employeur, Denis Nkwebo a trouvé la solution. «Tous les journalistes de Vision 4 doivent invoquer la clause de conscience pour ne plus se laisser instrumentaliser par les promoteurs de cette chaîne de télévision», a-t-il publié sur twitter ce jour.
Il n’est pas anodin de rappeler que les relations entre le syndicaliste et le magnat de la presse ne sont pas au beau fixe. Dans un précédent tweet datant toujours de ce mercredi, l’ancien journaliste de Le Jour s’est lâché, «un faux milliardaire qui vit de chantage et de trafic d’influence. Il prend la justice entre ses mains et met les diplomates dans ses poches».