Arrivé à la tête de cette administration très stratégique du pays en 2013, alors qu’il n’a que 38 ans, le natif de Guidiguis dans le Mayo-Kani (Extrême-Nord), diplômé de l’ENAM (Major de sa Promotion) et de l’ENA de Paris en 2007, a très vite pris ses marques au sein de l’administration fiscale qu’il maîtrisait plutôt bien. Six mois seulement après sa prise de fonction, la courbe des recettes, alors déclinante, reprenait la direction ascendante. Et depuis lors, les recettes fiscales du pays ne cessent de progresser, au fil des années.
Dans la note adressée au Secrétaire général des services du Premier ministre, Ferdinand Ngoh Ngoh
lui fait savoir que le président de la République a marqué son accord pour le détachement de Modeste Mopa Fatoing auprès du Fonds monétaire international pour une durée de trois ans. Après 10 ans à la Direction générale des Impôts (DGI), Modeste Mopa Fatoing retourne au FMI à Washington, où il a été débauché.
Tel est le résultat des nombreuses réformes mises en place par cet ancien conseiller en administration fiscale au Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique de l’Ouest (Afritac Ouest) du Fonds monétaire international (FMI). Parmi ces réformes, l’on peut citer la digitalisation des services, qui réduit au maximum le contact entre les agents du fisc et les contribuables, rencontre qui a souvent fait le lit de la corruption. La création ou la réorganisation des structures spécialisées pour le suivi des PME et grandes entreprises a également permis un suivi plus serré des entreprises.