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Le flou persiste après les premiers éléments d’enquête sur la tentative d’assassinat du colonel Assimi Goïta au Mali

Goitazor

Il s’en est fallu  de peu que le président de la transition au Mali soit assassiné hier mardi 20 juillet 2021 par un individu qui a surgi de nulle part. Ce 21 juillet, le journal Jeune Afrique livre les premiers éléments d’enquête.

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L’assaillant interpellé (c) Droits réservés

Le président de la transition au Mali a échappé à une tentative d’assassinat le 20 juillet 2021, jour de célébration de la Fête de la Tabaski dans la communauté musulmane. En effet, alors que le Colonel Assimi Goïta assistait aux prières marquant la fête musulmane de l’Aïd el-Adha à la Grande Mosquée de Bamako, il a été attaqué par un homme tenant le couteau.

L’individu à l’arme blanche a été tout de suite maitrisé par les croyants musulmans présents à la mosquée, et la sécurité du président. La scène à peine croyable fait la Une des journaux locaux et internationaux au point elle suscite des interrogations.

Qui serait derrière cette affaire ?

Interrogé par la télévision malienne quelques heures après l’incident, le colonel Assimi a tenu à rassurer le public qu’il se portait bien. Il a classé cet acte manqué à l’actif de ses détracteurs.

 « Tout va bien, il y a toujours des mécontents qui peuvent vouloir tenter des choses […] J’aimerais rassurer l’opinion nationale et la communauté internationale que je vais très bien. Je souhaite une bonne fête de Tabaski à toute la communauté musulmane malienne. Cette fête est un moment de communion et de pardon. Je demande à tous les Maliens de saisir cette opportunité pour se pardonner et se réconcilier pour la stabilité et pour la paix au Mali », a-t-il exhorté.

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Le flou persiste

S’il est vrai que celui qui dirige actuellement le Mali a été évacué des lieux après la tentative d’assassinat, le flou persiste sur le nombre de personnes qui l’ont véritablement attaqué.

Selon un journaliste de l’Agence France presse(Afp) qui a pris part à la prière à la Grande Mosquée de Bamako, où le haut gradé de l’armée malienne s’était joint à d’autres fidèles pour la prière de circonstances, ce dernier a été attaqué par « deux hommes mais un seul était armé d’un couteau ».

Confié à l’Afp, le ministre des Affaires religieuses, Mamadou Koné, a déclaré qu’un homme a « essayé de tuer le président avec un couteau ». Pour sa part, le directeur de la mosquée a indiqué que l’homme « s’était jeté sur le président mais avait blessé une autre personne ».  

A en croire l’Afp, les assaillants étaient « au nombre de deux » et le président en est sorti « saint et sauf ». Ces données des journalistes et hommes politiques présentes sur les lieux ne font pas bon ménage avec les premiers indices de l’enquête judicaire.

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D’après les premiers éléments de l’enquête dont Jeune Afrique a eu copie, « Les investigations sont en cours pour savoir combien de personnes sont impliquées, assure une source à la présidence. Pour l’heure, nous ne pouvons confirmer l’arrestation que d’un seul assaillant », a appris Lebledparle.com.  

Il sera poursuivi

Il se révèle par la même occasion, du moins d’après le camp présidentiel, que l’individu arrêt et jeté derrière le véhicule de l’Armée, aurait agi sous l’effet de la drogue.

Aux dernières nouvelles, il sera poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État » et « tentative d’assassinat », annoncé le procureur de la République près la Cour d’appel de Bamako ce mardi 21 juillet.

En attendant les résultats finaux de l’enquête, la sécurité de l’actuel homme du Mali sera renforcée. Notons tout de même qu’il est au centre des « menaces » un mois et demi après sa prestation de serment.


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