Henry Njalla Quan II charge Samuel Eto’o
Comme vous l’aurez remarqué, j’ai été très vocal et n’hésite pas à m’exprimer sur les réseaux sociaux depuis mon entrée dans l’administration du football. Alors que beaucoup de gens n’ont pas été à l’aise avec mes sorties, ces sorties reflètent mes émotions pures et donnent une indication des réalités entourant le football au Cameroun, qui est sans aucun doute dans sa phase la plus sombre de tous les temps, en contraste frappant avec les espoirs et les aspirations des élections de 11 décembre 2022 apporté.
Comme vous le savez tous, j’étais l’un des acteurs principaux et les plus virulents de cette quête de changement indispensable. A mon plus grand désarroi, le football qui est censé nous unir est plutôt à l’origine de l’une des plus grandes divisions de notre cher Cameroun qui fait face à des conflits socio-politiques sur plusieurs fronts. Comme indiqué précédemment, j’ai été l’une des principales victimes de menaces de mort, de discrimination, de mépris absolu, de traitements inhumains et bien d’autres de la part d’employés, de cadres et d’autres parties prenantes, bien que je sois l’un des vice-présidents de la Fédération camerounaise de football.
J’ai soulevé ces problèmes à de nombreuses reprises auprès du président de la Fédération camerounaise de football qui, à mon plus grand choc et à ma grande consternation, n’a absolument rien fait pour résoudre ces problèmes. J’ai été particulièrement attaqué par la communauté anglophone que je représente au plus haut niveau de la direction du football au Cameroun. En signe de loyauté et de respect envers l’institution que je représente depuis un an et demi, j’ai toujours défendu publiquement les intérêts de la fédération sur ces questions, tout en attirant l’attention du président de la Comité Exécutif de la FECAFOOT dans les coulisses, sur le sort des personnes que je représente ainsi que sur d’autres questions clés touchant notre football. Cela semble cependant être constamment tombé dans l’oreille d’un sourd.
Je respecte énormément le président de la FECAFOOT pour de multiples raisons et cela s’est traduit par mon soutien inconditionnel et inconditionnel à lui lors des élections de 2021. Cependant, le silence inquiétant et les réactions concomitantes du président concernant ces questions très pertinentes, en particulier ma sécurité, m’ont été très difficiles à digérer. En tant que plus jeune vice-président de la FECAFOOT, je devrais recevoir une certaine protection de la part de mes pairs, mais il est très évident que je suis plutôt jeté dans un gouffre bien construit.
Comme on dit, l’administration est écrite. Le 20 juin 2023, j’ai donc décidé de faire part formellement et par écrit au Président de la FECAFOOT de mes observations personnelles sur le football au Cameroun depuis notre prise de fonction le 11 décembre 2023. Je savais que cette lettre pouvait être mal interprétée par lui, mais J’ai quand même décidé de libérer ma conscience en accomplissement des promesses que nous avions faites aux Camerounais lors de notre prise de fonction.
En signe de respect et de loyauté, avec l’espoir que cette lettre sera examinée attentivement et confidentiellement par le président, avec des enquêtes ouvertes pour vérifier l’authenticité des informations fournies, j’ai eu le cœur brisé de constater à la place que le contenu inexistant d’un très confidentiel lettre que je lui ai envoyée était déformée et commentée par ses très proches collaborateurs ainsi que par ses proches alliés qui bien sûr ne savent pas se taire. Selon des rapports choquants, ainsi que des messages texte et audio que j’ai reçus, ces alliés et collaborateurs m’ont faussement accusé de :
-Trahir la confiance des présidents et être déloyal.
-Combattre le président en tenant des réunions secrètes avec ses ennemis. Ces affirmations ont été faites après que j’ai rendu hommage au capitaine Feutcheu Joseph que je connais depuis plus de 10 ans et qui a été l’un de mes mentors footballistiques. Étais-je censé écarter un père simplement parce qu’il a démissionné d’un conseil d’administration corrompu et inhumain de la Fecafoot ? Comment puis-je être accusé de tenir des réunions secrètes avec des « ennemis » alors que je ne leur cache pas ma proximité ? Le président de la Fecafoot a noué de bonnes relations avec certains individus et présidents de clubs qui s’étaient farouchement opposés à nous lors des dernières élections, voyageant même jusqu’à Dubaï pour assister à leurs mariages tout en convoquant d’autres à des réunions secrètes pour comploter contre moi, leur donnant même un énorme pourboire. Des sommes d’argent dans le processus. Pourquoi est-il autorisé à se lier d’amitié avec des « ennemis » alors que nous en sommes empêchés ? C’est en fait la chose la plus stupide qui ait été dite depuis 18 mois à la FECAFOOT.
– Manquer de respect au président alors qu’il aurait reçu 80 millions de francs après la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022. Ce point particulier est la chose la plus malhonnête que j’aie entendue de toute ma vie ! Son seul but est de diriger l’envie et la haine contre moi. En effet, malgré la désignation de Chef de Délégation aux côtés du 3ème Vice-Président, je n’ai pas reçu un Franc de la Fecafoot avant, pendant et après la Coupe du Monde. Je défie les autorités de la FECAFOOT d’apporter la preuve du virement de cette somme sur mon compte ! En fait, je n’ai même jamais vu les quatre coins de la section VIP dans aucun des 3 sites où nous avons joué nos jeux tandis que certains travailleurs et amis proches du président recevaient des billets VIP et d’énormes indemnités de mission.
-ETC
Entendre ces mensonges préfabriqués a été l’une des choses les plus douloureuses auxquelles j’ai dû faire face de toute ma vie.
Ma compréhension de cela était qu’il s’agissait d’une tactique purement diviser pour régner déployée par quelqu’un à qui je me suis confié professionnellement par amour, respect, loyauté et pour le bien de notre football. Étonnamment, les mêmes personnes qui étaient au courant de cette lettre ne semblent pas avoir de copies de cette lettre. Il est très évident qu’on leur a menti et qu’on les a délibérément incités à me compliquer la vie et à véhiculer de fausses rumeurs.
En démonstration de force et en représailles à cette lettre que beaucoup ont fait croire à une « très mauvaise » lettre irrespectueuse envers le président, le 28 juin 2023, nous avons assisté à l’arbitrage le plus scandaleux de l’histoire du football camerounais et peut-être dans le football mondial, comme l’équipe que je possède ; L’académie des sports Njalla Quan de Limbe a fait souffrir ma supposée déloyauté envers le « grand et tout puissant » président de la FECAFOOT. Lors de notre match aller des demi-finales des éliminatoires de la South West Regional League contre le Kumba City FC, mon équipe innocente composée de joueurs très prometteurs, avec une moyenne d’âge de seulement 19 ans, a reçu 5 cartons rouges, 6 cartons jaunes et 3 pénalités contre nous. Dieu le veuille, nous avons fini par perdre juste 1 0 malgré ce braquage en plein jour orchestré par des criminels sans cœur qui dirigent notre football et proches alliés du Président de la FECAFOOT.
Comme on l’a vu sur les réseaux sociaux avant le match, des alertes de plans visant à frustrer mon équipe à cause de mon apparente déloyauté envers le président ont été rendues publiques. En prévision de ce qui allait arriver, j’ai invité mon collègue du comité exécutif qui est à la tête de l’arbitrage au Cameroun à venir constater le scandale qui se préparait.
Étonnamment, ce monsieur m’a envoyé un message WhatsApp 5 minutes avant le match, me disant que son véhicule a été cambriolé dans la nuit et qu’il ne pourra pas assister au match ! Ouah!!! Est-il un complice impuissant ou une victime honnête ? Nourriture pour la pensée! Comment pouvons-nous tomber si bas, ruiner la vie de jeunes footballeurs que nous sommes censés nourrir, développer et protéger simplement à cause de nos « différences politiques et de notre imagination » ? J’ai soulevé ces questions scandaleuses au forum du comité exécutif de la FECAFOOT et comme prévu, elles ont été complètement ignorées. Aucun membre du Comité Exécutif n’a même pris la peine de me contacter en privé pour savoir ce qu’il se passe y compris le président qui sauf preuve du contraire, est la boîte à cerveau derrière tous les problèmes que je rencontre à la Fecafoot. Est-ce à quel point nous sommes devenus sans cœur? Sommes-nous au service des gens ou au service du football ? Est-ce vraiment du foot ? Un regard critique sur ma situation vous apportera toutes les réponses nécessaires quant aux mauvais résultats persistants que nos équipes nationales et clubs accumulent ces derniers temps sur la scène internationale.
En considération de cela, j’ai donc décidé de transformer la lettre confidentielle que j’ai envoyée au président, qui a été grossièrement déformée et utilisée pour me discréditer, en une lettre publique en espérant que le président agira en conséquence. Cela me fait beaucoup de peine de le faire, mais je n’ai malheureusement pas d’autre choix, car toutes les tentatives d’attirer l’attention des présidents sur les multiples scandales qui secouent notre football ont échoué et se sont plutôt transformées en une croisade personnelle contre mon intégrité physique et morale. . Juste pour que les choses soient très claires, je ne fais pas partie de ceux qui vont se dégonfler et démissionner. C’est très facile ! Ce faisant, j’aurais tué les rêves de milliers de footballeurs camerounais qui avaient beaucoup d’espoir et qui avaient de grands rêves depuis notre élection.
Contrairement à d’autres qui ont abandonné et démissionné, j’ai l’intention de rester et de terminer ce mandat particulier dans l’accomplissement de ma promesse à la famille du football camerounais, en particulier les parties prenantes de la région du Sud-Ouest qui m’ont donné leurs votes à la majorité. Je sais cependant que, comme cela a été le cas récemment, je serai suspendu ou peut-être licencié ou peut-être même tué compte tenu des nombreuses menaces de mort que j’ai reçues, qui sont tombées dans l’oreille d’un sourd et semblent avoir été manifestement orchestrées d’en haut. Étonnamment, la plupart des menaces de mort que j’ai reçues ont commencé après que j’ai demandé au directeur du marketing et de la communication des détails sur les contrats liant la FECAFOOT à ses sponsors. Cette demande a été formulée non seulement en ma qualité de Vice Président mais aussi en ma qualité de Responsable de la Commission Marketing et Promotion Médias de la FECAFOOT. En réponse et avec le président en copie, le directeur du marketing m’a dit de manière flagrante qu’il ne me divulguerait pas ces détails car ce n’est pas de ma compétence. Encore une fois, le président était silencieux et apparemment en approbation de son collaborateur de confiance. Je suis prêt pour ce que je sais qui va suivre après ces révélations si c’est le prix que je dois payer pour que la dignité du football camerounais soit restaurée.
Le calibre des personnes qui dirigent notre football est le problème le plus profond que nous ayons.
Des individus aux valeurs morales très douteuses sont en charge du destin de milliers de jeunes gens qui luttent pour gagner leur vie et menacent davantage la paix et la stabilité d’un pays qui dépense des milliards de FCFA de l’argent des contribuables chaque année uniquement pour promouvoir le football.
Dans la Région du Sud-Ouest, qui est ma région d’origine, et qui est malheureusement entrée dans l’histoire comme le pire endroit au monde pour les jeunes footballeurs, nous avons comme dirigeants des personnes dont vous trouverez les noms sur la liste des fraudeurs les plus dangereux du Cameroun. Les gens qui menacent ouvertement de mort et déclarent publiquement qu’ils sont des seigneurs de la mafia et insistent sur le fait que la Fecafoot est une organisation mafieuse et que personne ne peut rien y faire. C’était très évident le 28 juin 2023, jour qui restera comme le plus sombre de l’histoire de notre football !
J’ai toujours respecté le président de la Fecafoot et je l’ai défendu sans relâche comme on le voit mais on sait très bien maintenant qui est le traître. Comment un « frère aîné », quelqu’un que moi-même et de nombreux autres jeunes camerounais « idolâtrons » en grandissant, peut-il traiter un frère cadet de cette façon ? Qu’est-ce qui peut justifier ce niveau de manque d’empathie et de traitement inhumain ? Je sais que je serai insulté par des « aveugles » et des stars mais ne vous inquiétez pas, vous allez bientôt vaincre le charme et voir la réalité !
En conclusion, j’appelle la FIFA, la CAF et surtout le gouvernement camerounais à se pencher sur notre football avant qu’il ne soit trop tard et qu’il ne puisse plus être sauvé.
S’il m’arrivait quoi que ce soit, la preuve complète de tous les points que j’ai soulevés dans la lettre désormais ouverte au président ainsi que ce message explicatif, en particulier le rôle joué par différentes personnes au sein de l’écosystème du football camerounais, seront libérées par les personnes qui J’ai remis ces informations à et j’ai reçu l’ordre d’agir au cas où ma sécurité serait gravement compromise. Cela permettra aux autorités compétentes de prendre les mesures judiciaires appropriées. J’appelle donc le président de la FECAFOOT à prendre les mesures nécessaires pour que le Cameroun Football Great Again comme promis !
Sur une autre note, j’encourage tous les jeunes camerounais à ne pas céder à la peur et à ne pas succomber aux pratiques sataniques et corrompues simplement parce que nous voulons profiter du succès et des avantages immédiats. Rappelez-vous toujours que peu importe la noirceur de la nuit, le soleil finira par se lever. Les ténèbres ne triompheront jamais de la lumière.
Que Dieu te bénisse!
*La lettre confidentielle que j’ai envoyée au président le 20 juin 2023 qui est apparemment au centre de l’arbitrage scandaleux dont a été témoin à Limbe le 28/06/2023 sera rendue publique instantanément.
Signé : Henry Njalla Quan
Dénoncer est une chose, mais avions nous fait notre maximum pour gérer le linge sale en famille ? Certes vous diriez de l’intérieur vous vivez en direct les faits mais nous les spectateurs, nous voyons du changement dans notre football, que nous n’avions plus souvent vu. Je parle là des années 1998 à 2002. Après plus rien, jusqu’à 2022 où l’espoir semble revivre. Là mafia ça existe dans tous les fédérations du monde même dans la FIFA, mais le plus important c’est de trouver les vois et moyen pour donner un semblant de paix interrieur à ceux qui vous regarde gerer. C’est seulement au Cameroun qu’on voit des personnes venir se plaindre sur les réseaux sociaux. Chers frère un conseil de jeune à jeune fait ton travail du mieux que tu peux, arrête les plaintes elles n’ont jamais servis dans ce pays le Cameroun. Un homme sage évolue en fonction des forces qu’il dispose.