Dans une déclaration publiée ce jeudi 18 juillet, le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, a exprimé son indignation face aux commentaires désobligeants et offensants dirigés contre les institutions républicaines, en particulier à l’égard du Président Paul Biya.
Tout en reconnaissant que la liberté d’expression est un droit fondamental dans une démocratie et un État de droit comme le Cameroun, le gouvernement souligne que cette liberté ne doit pas se transformer en attaques contre l’intégrité des institutions ou de leurs représentants. Les discours injurieux sont jugés contraires aux valeurs de respect inhérentes à la société camerounaise et aux fondements mêmes de la démocratie.
Face à cette situation, les autorités appellent la population à faire preuve de modération et de civisme, afin de préserver la dignité des débats publics et d’éviter toute forme de dérapage verbal.
Lire le communiqué signe par René Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication du Cameroun :
COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT SUR LA MONTÉE DES PROPOS INJURIEUX CONTRE LES INSTITUTIONS DE LA RÉPUBLIQUE ET CEUX QUI LES INCARNENT :
Le Cameroun se veut une démocratie et un Etat de droit. Nous devons cette évolution majeure de notre pays dans l’espace des libertés, apres de longues années de monolithisme, à la volonté et à l’engagement résolu du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA.
Aussi, au bout de plusieurs décennies d’expérimentation et de maturation politiques, le Cameroun peut aujourd’hui se féliciter des avancées remarquables realisees dans ce domaine.
Le foisonnement des organes de presse, des chaines de radio et de television, la multiplicité des formations politiques qui exercent librement, ainsi que la liberté de ton qui en est l’une des caractéristiques incontestables, témoignent de l’effectivité et de la vitalité de notre démocratie.
En d’autres termes, les Camerounais peuvent s’exprimer sans aucune contrainte, approuver ou désapprouver l’action des pouvoirs publics, faire connaitre leurs points de vue sur l’ensemble des questions ayant trait à la vie de la nation.
Pour autant, la liberté dont nous tirons fierté aujourd’hui plus qu’hier, ne saurait donner à quiconque, la latitude d’attenter aux Institutions de la République, ni à l’honorabilité de celles et ceux qui les incarnent, au premier rang desquels, le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SON EXCELLENCE PAUL BIYA, qui a éte librement et majoritairement élu par ses concitoyens.
C’est pour cela qu’il est inacceptable que des compatriotes, fussent-ils des leaders de partis politiques ou d’opinion, usent de propos irréverencieux, injurieux voire offensants à l’égard de celui qui préside légitimement et avec bonheur aux destinees du Cameroun.
Le Gouvernement de la République désavoue et condamne avec force ces écarts de langage que certains de nos concitoyens se permettent impunément, sous le couvert de la démocratie, faisant fi aussi bien de la bienséance que des lois et reglements de la République.
Le Gouvernement en appelle une fois de plus à la retenue et au sens de responsabilité de tous dans l’exercice du droit légitime à la liberté, qui ne saurait verser dans l’outrance et l’outrage, bafouer nos valeurs sociétales fondamentales, ou contrevenir aux normes basiques de la démocratie et de l’Etat de droit.
Fait à Yaoundé le 18 juillet 2024 et signe de René Emmanuel Sadi.