L’espoir de voir ces unités de production sortir de terre d’ici 2027 renaît. Les études de faisabilité ont été finalisées, confirmant la viabilité économique du projet. Le coût global est estimé à 50,7 milliards de FCFA, réparti entre la construction d’une huilerie à Idenau (région du Sud-Ouest) et d’une usine de caoutchouc à Pendamboko (région du Littoral).
Le financement constitue le principal obstacle
La CDC, bien qu’optimiste, attend le feu vert de la commission nationale de la dette publique et finalise des négociations avec des partenaires financiers. L’entreprise, fragilisée par une dette importante et des baisses de production liées à la crise anglophone, a besoin d’un appui conséquent pour concrétiser ce projet d’envergure.
La construction de ces usines devrait générer des retombées économiques importantes pour la région et le pays. On anticipe une augmentation de la production d’huile de palme et de caoutchouc, contribuant ainsi à la diversification de l’économie camerounaise et à la création d’emplois. Cependant, le contexte sécuritaire dans les régions anglophones, où se situent certaines plantations de la CDC, pourrait impacter négativement la production future. Il est crucial de trouver des solutions durables à cette crise pour garantir la viabilité à long terme de ces projets.
La mobilisation du financement et la recherche de solutions durables à la crise anglophone seront les principaux défis à surmonter pour la réussite de ce projet ô combien important pour l’agro-industrie camerounaise.