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Le gouverneur de la région du Centre veut frapper les enseignants déserteurs qui vont à l’étranger

Face à la recrudescence alarmante des cas d’abandon de poste, notamment parmi les enseignants, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, a pris des mesures fermes pour mettre un terme à cette pratique qui gangrène le système éducatif et porte atteinte au service public.

Grève des enseignants
Grève des enseignants prévue le jour de la rentrée
Dans une correspondance adressée aux préfets de sa circonscription, le gouverneur souligne l’omission récurrente de l’avis hiérarchique dans les demandes d’autorisation de sortie du territoire national formulées par les enseignants. Pour remédier à cette situation, il a instruit que ces dossiers soient désormais transmis aux préfets par les collaborateurs départementaux, assortis de leur avis favorable, avant d’être acheminés à son niveau pour validation.

Cette nouvelle disposition a pour but à renforcer la rigueur et la transparence des procédures administratives, tout en garantissant une gestion plus efficace des demandes et un strict respect des réglementations en vigueur au Cameroun. Elle s’inscrit dans une démarche globale visant à endiguer le phénomène d’abandon de poste qui affecte gravement le secteur éducatif.

Pour approfondir :   Raoul Christophe Bia se confie sur son départ de Vision 4 : « J’ai été menacé de rentrer au Cameroun quand j’étais en Côte d’Ivoire »

Les chiffres sont alarmants

En janvier 2024, le ministère des Enseignements secondaires a annoncé la suspension de solde de 2 326 enseignants absents de leur poste de travail, dont certains se trouvant même hors du pays. Ces mesures conservatoires, bien que nécessaires, ne font que révéler l’ampleur du problème et ses conséquences néfastes sur la qualité de l’enseignement et le bon fonctionnement des établissements scolaires.

Face à cette situation préoccupante, le gouvernement entend mobiliser l’ensemble des acteurs et renforcer les contrôles internes pour mettre fin à ces pratiques illégales et rétablir la confiance dans le service public. L’appel à la dénonciation lancé par la ministre des Enseignements secondaires en mai 2023 en est une illustration. En garantissant la présence effective des enseignants et en améliorant leurs conditions de travail, les autorités entendent offrir aux élèves un enseignement de qualité et leur permettre de s’épanouir pleinement.

Pour approfondir :   Cameroun : La revue de presse du jeudi 10 décembre 2020

1 Comments

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  1. TANT QUE LES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS SONT EXÉCRABLES, VOUS NE POURREZ PAS LES EMPÊCHEZ DE PARTIR!…N’EST CE PAS QUE VOUS AVEZ DIT QU’ILS SONT MANIPULÉS, MAINTENANT QU’ILS VEULENT VOUS LAISSER AVEC VOTRE PAYS VOUS LES BLOQUEZ. SI CE N’EST PAS DE LA SORCELLERIE QU’EST CE QUE C’EST ENCORE?
    PERSONNE NE PEUT FORCER QUELQU’UN À TRAVAILLER S’IL N’A PLUS DE MOTIVATION!

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